Quartier de Satory Ouest
Un territoire au potentiel de développement et de mise en valeur exceptionnel.
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Depuis 2018, l’EPA Paris-Saclay y aménage 230 hectares de terrain à haut potentiel, situés à proximité immédiate du château de Versailles et de son cœur historique. Ce secteur, qui sera desservi à terme par une gare de la ligne 18 du métro du Grand Paris, est en cours d’aménagement.
À terme, le quartier de Satory Ouest accueillera un pôle technologique se déployant dans un quartier mixte aux qualités architecturales, paysagères et écologiques ambitieuses.
Comme l’aménagement des quartiers de Moulon, de l’École polytechnique et de Corbeville, celui du quartier de Satory Ouest s’inscrit dans le cadre d’une Zone d’Aménagement Concerté (ZAC), dont le Conseil d’Administration de l’EPA Paris-Saclay a pris l’initiative le 17 juin 2014.
Un fort potentiel économique et résidentiel
Rendu possible par la libération des terrains militaires, Satory Ouest, appelé à devenir le 8e quartier de Versailles, présente un potentiel de développement et de mise en valeur exceptionnel à l’échelle des Yvelines comme à celle du Grand Paris. Son aménagement présente plusieurs atouts :
• un environnement naturel remarquable : la vallée de la Bièvre et le Château de Versailles. Le paysage forme le cadre d’un aménagement urbain de haute qualité, mêlant entreprises, logements, infrastructures et services publics ;
• un centre de mobilité pour la ville durable du futur : Satory abrite un riche réseau composé d’acteurs scientifiques et industriels de premiers plan, publics et privés, du secteur de l’automobile et des transports innovants à faibles émissions de GES ;
• une opportunité inédite d’intégrer, dès le début de la phase de planification, des innovations et des services traitant de chaque aspect de la ville durable, notamment l’eau, l’énergie, la gestion des déchets, l’agriculture, la biodiversité et la mobilité ;
• un accès amélioré : à court terme, l’accès au quartier sera facilité grâce à de meilleures jonctions avec la gare Versailles-Chantiers, puis avec la gare Satory de la ligne 18 du métro du Grand Paris.
Une charte de qualité
La qualité du site impose des ambitions élevées en matière d’aménagement de la part de l’ensemble de ses parties prenantes : le Ministère de la Défense, la Ville de Versailles, la Communauté d’agglomération Versailles Grand Parc, le Conseil départemental des Yvelines et l’EPA Paris-Saclay. Une charte a été justement élaborée pour en assurer la qualité architecturale, urbaine et paysagère.
Deux grandes thématiques
Aujourd’hui le quartier de Satory Ouest se développe principalement autour de deux grandes thématiques, celles de la mobilité du futur et de l’industrie de la Défense. Il intègre un pôle d’innovation majeur composé de différents centres de R&D, de PME et autres start-up centrés sur les mobilités du futur et gravitant notamment autour de l’ex-IFSTTAR (aujourd’hui Université Gustave Eiffel) et de l’Institut de recherche partenariale public-privée du véhicule décarboné et communicant (VEDECOM-Mobilab).
L’ambition est de penser ce pôle technologique dans un ensemble de quartiers mixtes ou résidentiels, proposant une offre diversifiée d’habitat pour les salariés actuels et appelés à rejoindre l’écosystème. Le quartier Satory Ouest servira ainsi de laboratoire grandeur nature pour les mobilités innovantes, mais aussi pour des projets paysagers et environnementaux, portés par la dynamique grappe d’entreprises « Le Vivant et la Ville ».
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Un quartier au trafic apaisé
Outre la stratégie ambitieuse de mutualisation portée par l’EPA Paris-Saclay sur ce nouveau quartier, le schéma viaire a également été pensé dans le but de réduire les nuisances liées au trafic automobile, c’est à dire à la fois la vitesse, la pollution, les nuisances sonores et les risques d’accidents.
Pour cela, la « fluidité lente » a été privilégiée avec la mise en place d’une zone 30 km/h pour les voies de distribution des flux internes au quartier et une zone de rencontre pour les voies carrossables permettant la desserte fine ou occasionnelle des cœurs de quartiers. Ainsi, l’espace-rue est pensé comme un espace polyvalent où une chaussée peut accueillir, en dehors des espaces piétonniers, le développement de nouvelles formes de mobilité liées aux « engins de déplacement personnel ».
Maîtriser la place de la voiture à l’échelle du cadre de vie
Comme dans l’ensemble des nouveaux quartiers aménagés par l’EPA Paris-Saclay, la prise en compte des mobilités dans l’aménagement de Satory est primordiale et plus particulièrement ici, où en parallèle à la mise en place des dispositifs incitatifs pour les modes actifs et les transports publics, la stratégie porte sur la maîtrise de l’automobile et du trafic motorisé dans le quartier ainsi qu’au niveau de l’espace public.
Pour cela, l’EPA Paris-Saclay a mis au point une stratégie en matière de stationnement (sur les lieu de travail ou de résidence) afin de modifier en douceur les habitudes de mobilité des futurs usagers.
Dans la même logique, l’EPA Paris-Saclay a fait le choix de privilégier la création de parkings mutualisés avec pour objectifs :
- la « mise à distance » entre le parking et le bâtiment d’habitation, afin de briser l’automatisme logement – ascenseur – parking – automobile ;
- la réduction des circulations automobiles à l’intérieur du quartier ;
- la rationalisation des coûts de construction des parkings grâce à des économies d’échelles (via, notamment, la mutualisation des rampes).
Des parkings silos
Au sein des parkings silos prévus dans le quartier de Satory Ouest, l’EPA Paris-Saclay a imaginé un ensemble de services de mobilités qui puissent à la fois servir aux habitants et aux salariés :
• un service d’autopartage ;
• des espaces vélos et trottinettes multiservices ;
• des bornes de recharge pour véhicules électriques ;
• des services d’entretien courant du véhicule ;
• des services numériques liés au stationnement : suivi des droits de stationnement actifs, des facturations, souscription et résiliation d’abonnement, etc.
Ainsi, ces parkings silos deviennent des pôles multi-modaux de proximité, permettant d’assurer les fins de parcours via des mobilités douces dans le quartier.
Entre stationnement et restauration, un bâtiment mixte
Début d’année 2021, l’EPA Paris-Saclay a lancé une consultation pour la réalisation, toujours à Satory Ouest, d’un bâtiment mixte qui alliera stationnement et restauration d’entreprise. Positionné en entrée de quartier, le dernier niveau sera aménagé en terrasse, le rez-de-chaussée et le quatrième étage étant conçus pour être réversibles et accueillir, à terme, d’autres usages (ateliers, commerces…). Un moyen de parvenir à un quartier plus résilient, sachant anticiper l’évolution des mobilités et des modes de vie sur un temps long.
Un quartier mieux desservi
Situé à proximité du centre-ville de Versailles, le développement de Satory Ouest est fortement tributaire de l’amélioration de sa desserte : y contribueront, dans un premier temps, la restructuration de l’échangeur RN 12/RD 91 associée à la création d’une bretelle de desserte à l’ouest du plateau, puis la création d’une liaison gare de Saint-Cyr – Satory (arrivée de la tangentielle ouest en 2017) via une partie de la voie ferrée militaire existante.
Le site bénéficiera également d’une gare de la ligne 18 du métro du Grand Paris qui le reliera directement à Versailles-Chantiers d’un côté, à Saint-Quentin-en-Yvelines, le campus urbain, Massy et Orly, de l’autre. Les premiers principes d’aménagement ont été transcrits dans une charte urbaine et paysagère publiée dès 2013 par l’EPA Paris-Saclay et la ville de Versailles.
Par ailleurs, le quartier de Satory Ouest bénéficiera des avancées réalisées dans le cadre du pôle d’innovation (centres de recherche et développement, PME, start-ups) sur les mobilités du futur autour de l’ex-IFSTTAR (désormais campus de l’Université Gustave Eiffel) et de l’ITE VEDECOM, présent sur le site depuis 2018.
Une liaison Saint-Cyr-Satory
Dénommé « Liaison Saint-Cyr-Satory », le projet de reconversion de la voie ferrée militaire entre la gare de Saint-Cyr-l’École et le plateau de Satory vise à renforcer l’offre de transport en commun pour le futur quartier de Satory Ouest. Cette liaison constituera également à terme une interconnexion entre la gare de Saint-Cyr-l’École et la ligne 18 du Grand Paris Express. Destinée à accueillir la circulation de véhicules roulants (type bus ou navettes autonomes) tout en maintenant l’exploitation fret militaire, l’infrastructure sera le support d’un système de desserte dit « du dernier kilomètre ».
Aujourd’hui, à l’usage strictement militaire, la voie ferrée accueille environ 132 mouvements de trains répartis sur 40 jours/an. Des études amont, menées par Île-de-France Mobilités tout d’abord puis par le bureau d’études Tractebel Engineering pour le compte de l’EPA Paris-Saclay, ont permis d’établir la faisabilité de l’utilisation de cette voie pour mettre en place une ligne de transport en commun tout en maintenant l’usage militaire. Ainsi, elle a abouti à un scénario d’aménagement économisant l’espace et réduisant les impacts sur son environnement par des solutions innovantes comme le maintien de l’exploitation SNCF et militaire grâce à la mise en place d’une circulation alternée trains/véhicules roulants et reprise du revêtement le long de la voie ferrée existante. Ainsi, l’emprise de l’infrastructure se limiterait a priori au foncier militaire disponible.
Afin de préciser le projet et suivre sa réalisation, l’EPA Paris-Saclay a désigné un groupement de maîtrise d’œuvre, constitué du bureau d’études techniques ARCADIS ESG et l’Agence Devillers & Associés. Son périmètre d’études couvre le terminus de la liaison à aménager au niveau de la gare de Saint-Cyr-l’Ecole, la boucle longeant le quartier de l’épi d’or et le raccordement de la liaison à une future voie structurante de la ZAC de Satory. Le déroulement général des travaux ainsi que la méthode de réalisation de la voie mutualisée feront rapidement l’objet d’une clarification par la maîtrise d’œuvre. En phase de chantier, celle-ci doit notamment se plier à des contraintes strictes telles que mettre à la disposition des convois militaires la voie ferrée en 72h (situation d’urgence).
Un contrat de développement territorial
Le contrat de développement territorial (CDT) de Versailles Grand Parc/St-Quentin-en-Yvelines/Vélizy-Villacoublay a été signé lundi 14 décembre 2015 par le préfet des Yvelines et les maires des communes de Bièvre, Bois d’Arcy, Elancourt, Guyancourt, Jouy-en-Josas, La Verrière, Les Loges-en-Josas, Magny-les-Hameaux, Montigny-le-Bretonneux, Saint-Cyr-l’Ecole, Toussus-le-Noble, Trappes-en-Yvelines, Vélizy-Villacoublay, Versailles, Viroflay et Voisins-le-Bretonneux, les présidents des Communautés d’agglomérations de Saint-Quentin-en-Yvelines et de Versailles-Grand Parc, ainsi que le président du conseil départemental des Yvelines.
Ce CDT constitue la feuille de route stratégique et opérationnelle du territoire pour les quinze prochaines années en matière de :
• transport avec en particulier les trois nouvelles gares de la ligne 18 du Grand Paris Express (Saint-Quentin Est, Versailles Satory et Versailles-Chantiers),
• logement avec pour objectif la construction de 2 965 logements par an sur l’ensemble du territoire, pour une ville durable, facile à vivre et participant des équilibres métropolitains ;
• développement économique avec pour ambition la création de 2 000 emplois par an, soit 30 000 emplois sur le durée du CDT, tirée par la constitution d’un écosystème intégré autour de la mobilité innovante et décarbonnée.
La maîtrise d'œuvre urbaine
Les études pré-opérationnelles ont été confiées à une équipe de maîtrise d’œuvre urbaine : le groupement Pranlas-Descours/Dalnoky paysagiste/EGIS, en charge du plan directeur, de la coordination urbaine et architecturale ainsi que de la maîtrise d’œuvre des espaces publics, et de nombreuses expertises techniques (gestion de l’eau, biodiversité, mobilités, études de sols, géomètre,…).
Conduites en collaboration avec la communauté d’agglomération de Versailles – Grand Parc, le conseil départemental des Yvelines et le ministère de la Défense, les études de faisabilité ont permis de préciser le projet d’aménagement, sa viabilité économique, et son phasage.
La programmation en m2
ha
le périmètre de la thèse.
m²
de logements
m²
pour les activités économiques.
m²
pour les commerces et les loisirs
m²
d'équipements publics.