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Guyancourt - Quartier des Savoirs

En route vers la création de la ZAC « Gare Guyancourt – Saint-Quentin » !

Le 20 juin 2024

L'EPA Paris-Saclay a officiellement lancé la procédure de création de la ZAC "Gare de Guyancourt - Saint-Quentin" le vendredi 14 juin.

Après trois années de concertation réalisés auprès des habitants, la ZAC « Gare Guyancourt – Saint-Quentin » située au sein de la Ville de Guyancourt (78) entame officiellement son processus de création. Intégrée à l’Opération d’intérêt national (OIN) Paris-Saclay, cette nouvelle ZAC, aménagée par l’EPA Paris-Saclay et au sein de laquelle prendra place le futur « Quartier des Savoirs », doit accompagner le développement d’une nouvelle dynamique urbaine autour de la prochaine gare de Guyancourt de la ligne 18 du Grand Paris Express, prévue en 2030.

Une ZAC basée sur la réutilisation de fonciers sous-occupés

Crédits : EPA Paris-Saclay

Portée par l’arrivée de la ligne 18 du Grand Paris Express, la ZAC « Gare Guyancourt – Saint-Quentin » se situe à l’articulation du plateau de Saclay à l’est, de la Vallée de Chevreuse au sud, de Saint-Quentin-en-Yvelines à l’ouest, et de Versailles au nord. Rattachée à l’Opération d’intérêt national (OIN) portée par l’EPA Paris-Saclay, cette nouvelle opération est rendue possible par la réutilisation de fonciers délaissés qui représentent au total 64 hectares réaménagés dont :

  • 22 hectares de friche industrielle, ancienne propriété de Thalès, et inoccupée depuis une vingtaine d’années ;
  • 25 hectares principalement occupés par des aires de stationnement et des voiries de desserte du Technocentre de Renault ;
  • Une aire de stationnement utilisée lors d’événements ponctuels organisés par le Golf National de Saint-Quentin-en-Yvelines ;
  • Les franges récentes du nouveau quartier de Villaroy, le long de la RD91.

En s’installant sur la friche industrielle héritée de l’occupation du site par Thalès et en recyclant une partie des parkings aériens du Technocentre de Renault, cette nouvelle ZAC s’inscrit dans les objectifs nationaux d’optimisation du foncier et de la préservation des sols agricoles.

 

Un quartier sobre en énergie et en carbone

Accompagné du bureau d’études Etamine, l’EPA Paris Saclay a également réalisé un bilan carbone prospectif dans le cadre des études pré-opérationnelles de l’opération. Cet exercice permet de distinguer les principaux postes d’émissions des habitants et usagers du quartier sur 50 ans, et notamment les mobilités des habitants et usagers (47%), la construction (38%), l’énergie (8%) et l’aménagement des espaces publics (7%).

L’étude révèle également que les aspirations environnementales portées par l’EPA en termes de construction bas carbone, d’aménagement des espaces publics, d’approvisionnement énergétique, de mobilités permettent d’envisager une réduction par deux de l’impact carbone par habitant par an par rapport à l’impact moyen actuel d’un français[1], en atteignant 2 à 2,5 teqCO2 par habitant / an. Pour réaliser cet objectif, l’EPA Paris-Saclay visera le dernier palier de la RE2020 pour les programmes immobiliers, accompagnera la structuration des filières de matériaux biosourcés et géosourcés et inscrira le futur quartier dans une démarche de promotion des modes actifs en accompagnement de l’arrivée de la gare de la ligne 18.

Enfin, ce travail a permis d’élaborer un outil à disposition des équipes de l’Etablissement pour suivre en temps réel et améliorer la performance carbone du projet. Des variantes équivalentes à près de 10% d’amélioration ont d’ores et déjà été identifiées.

[1] Sur les postes directement liés à l’aménagement du quartier d’après le référentiel BBCA Quartier.

 

Le futur « Quartier des savoirs » de Guyancourt : une friche industrielle en passe de devenir un nouveau lieu de vie mixte, ouvert sur la ville et aux ambitions environnementales élevées

Aux côtés de la Ville de Guyancourt, l’EPA Paris-Saclay entend créer avec le quartier des Savoirs, un nouveau quartier mixte, ouvert sur la ville et aux ambitions architecturales et environnementales élevées en renforçant les continuités paysagères à l’échelle du territoire Paris-Saclay. Cette transformation ambitionne d’impulser une nouvelle dynamique urbaine autour de la future gare qui accueillera la ligne 18 du GPE et de reconnecter les quartiers mitoyens de Villaroy et de l’Europe à travers un nouveau maillage territorial et des espaces publics repensés intégrant à la fois des mobilités actives et innovantes. Le futur « Quartier des savoirs » proposera une offre mixte en phase avec la future dynamique territoriale tout en répondant aux nouvelles aspirations et besoins des futurs habitants et usagers, avec :

  • Une offre d’environ 2000 logements familiaux, dont 50% d’accession libre, 25% d’accession sociale ou aidée et 25% de logements sociaux ;
  • 320 logements en résidences étudiante et senior, en cohérence avec la situation géographique du quartier qui sera relié aux sites universitaires de Paris-Saclay et de Versailles par le futur métro ;
  • 160 000 m² dédiés au développement économique du quartier, prioritairement tournés vers les activités de R&D à forte valeur ajoutée, en lien avec l’ADN de Paris-Saclay ;
  • 6 600 m² de d’équipements, dont un groupe scolaire, un équipement petite enfance, un équipement polyvalent, un espace de pratiques libres et une antenne de police municipale, afin d’animer le quartier, d’en renforcer les liens avec les quartiers existants avoisinant.
  • Des commerces qui viendront compléter l’offre existante au sein de la commune, et dont la vocation principale sera de répondre aux besoins des nouveaux habitants du quartier à travers une offre commerciale de proximité.

 

Mobilités, espaces paysagers, urbanisme transitoire… : un futur quartier qui s’organisera autour de trois équipements-clés

Depuis 2017, le groupement de maitrise d’œuvre urbaine mandaté par l’agence d’urbanisme Marniquet-Aubouin (équipe : D’ici-là, paysagiste ; Transitec, mobilités ; Suez, VRD ; Filigrane, programmation ; Urban Eco, écologue) poursuit l’élaboration du plan-guide. Le futur « Quartier des savoirs » s’organisera autour de trois équipements-clés destinés à favoriser son attractivité, développer l’activité économique en lien avec le cluster de Paris-Saclay et améliorer le cadre de vie des habitants et de ses futurs usagers :

1) La gare de Guyancourt, le centre névralgique du futur « Quartier des Savoirs »

L’arrivée de la gare, de la future ligne 18 du Grand Paris Express en 2030, constitue un enjeu majeur du développement économique de la Ville de Guyancourt et de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Sa création sera un facteur clé de l’attractivité de la ville en générant des convergences majeures vers le quartier. Elle sera un point de repère important, et favorisera le déploiement de services et d’équipements qui pourront s’installer autour de ce lieu de desserte, qui reliera à terme l’aéroport d’Orly à la gare de Versailles-Chantiers, en passant par le plateau de Saclay.

2) La Halle Piano, un ancien bâtiment industriel réhabilité pour développer l’animation du quartier

La halle Piano, dont certaines façades sont laissées libres depuis la démolition partielle de l’usine Thalès – Crédits : EPA Paris-Saclay – Carlos Ayesta.

Perspective d’ambiance représentant la halle Piano réhabilitée et le parc sud ouvert au public - Crédits : EPA Paris-Saclay – Marniquet-Aubouin - myluckypixel

La halle Piano, dont certaines façades sont laissées libres depuis la démolition partielle de l’usine Thalès – Crédits : EPA Paris-Saclay – Carlos Ayesta.

Perspective d’ambiance représentant la halle Piano réhabilitée et le parc sud ouvert au public - Crédits : EPA Paris-Saclay – Marniquet-Aubouin - myluckypixel

Conçue par l’architecte de renommée internationale Renzo Piano, la halle Piano est un ancien bâtiment industriel désaffecté de 8 800m² qui s’étend sur deux niveaux et est complétée par une tour d’environ 200 mètres carrés, la tour de visée. Ces deux bâtiments s’ouvrent sur un espace paysagé de près de 4 hectares.

Sans attendre l’arrivée de la gare du Grand Paris Express, il est attendu que la halle et son parc deviennent un lieu de destination, un espace singulier à la programmation mixte permettant un brassage de populations et une grande diversité d’usages. Dès 2023, l’EPA Paris-Saclay a ainsi lancé un appel à projet proposant d’ouvrir la halle Piano et la tour de visée aux associations, collectifs, opérateurs économiques, jeunes entreprises, dès lors que leur projet relève :

  • D’activités à dominante de développement économique (espaces de travail, ateliers, artisanat, espaces dédiés à l’innovation, services aux entreprises…)
  • D’activités à vocation d’animation, de culture, de loisirs et de service (restauration, exposition, sport, équipement ouvert au public).

A la fin du processus de sélection, l’EPA contractualisera avec les porteurs de projet afin de permettre leur installation dans les bâtiments d’ici fin 2025.

3) Le Parc Marie Curie et le Parc Naturel des Clairières, de nouveaux espaces paysagers pour connecter la lisière du plateau de Saclay et améliorer le cadre de vie des habitants

Avec une quinzaine d’hectares au total consacrés aux espaces verts – dont le Parc Marie Curie situé au sud de la Halle et le Parc Naturel des Clairières implanté entre le Technocentre Renault et le Golf national – cette opération dotera la ville de nouveaux espaces paysagers généreux aux typologies variées : du jardin de proximité au parc naturaliste ouvert sur le plateau agricole de Paris-Saclay.

L’aménagement des principaux espaces verts de l’opération intègre certaines des ambitions environnementales et paysagères de la ZAC, qui se traduisent par :

  • La préservation des bassins existants du parc Marie Curie à travers la mise en place d’un système hydraulique permettant de leur alimentation en eaux pluviales à la suite de la démolition des bâtiments existants, et la création d’une prairie humide adjacente ;
  • La conservation et la valorisation de boisements existants (cf. Petit Bois et Bois du Trou Berger) ;
  • Une gestion des eaux pluviales à ciel ouvert, favorable à la biodiversité, par la création de noues, de jardins frais et de bassins.

Accessibles au public, ces espaces contribueront au maintien de la biodiversité, au renforcement de corridors écologiques mais aussi à l’amélioration du cadre de vie des futurs habitants en luttant contre le phénomène d’îlots de chaleur.

Marie Biarnès
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