Quartier de l'École polytechnique

Au Sud, le quartier de l’École polytechnique est délimité par les côteaux boisés qui mènent aux centres-villes de la vallée de l’Yvette. On y trouve essentiellement des laboratoires de recherche et des activités de R&D :  Nano-Innov, le Centre de Nanosciences et Nanotechnologies, Horiba et l’Institut photovoltaïque d’Ile-de-France. Les qualités paysagères et patrimoniales de ce secteur– la ferme de la Vauve marquant la limite Sud du quartier – s’avèrent propices au développement de logements et d’activités de plein air.

Au Nord, le site est longé par la RD 36 et la Zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF). L’aménagement paysager de la lisière assure une transition douce avec les espaces agricoles et accueille l’ingénierie écologique du quartier (gestion de l’eau, préservation de la biodiversité…) tout en imposant une limite à l’urbanisation.  Un secteur de relativement faible intensité urbaine, composée de très grands bâtiments comme ceux d’EDF Lab Campus et R&D et de l’ancien centre de recherche de Danone, jouxte cette zone.

Le secteur Ouest a connu une urbanisation progressive, à partir des années 2000, avec la livraison du Danone Research Center Daniel Carasso, en 2002 (appelé à rejoindre le quartier de Moulon), de l’Institut d’Optique Graduate School (IOGS) et du centre R&D de Thales en 2006. C’est là que se développe le cœur le plus intense du quartier autour de la gare du Grand Paris Express et de la Bande Centrale, axe structurant Est-ouest à l’identité urbaine affirmée. Bordé par deux boulevards, elle est parcourue par une suite de places publiques, devenant parvis devant les sites universitaires, placettes pour les commerces, jardins publics pour les résidents ou passage au sein d’un bâtiment.  Sa conception fait la part belle aux piétons et aux mobilités douces. Dans cet ensemble, la place Marguerite Perey, inaugurée en octobre 2021,  avec la gare qui lui fait face, la centralité du quartier.

Le Green articulera la partie Est historique et l’Ouest en fort développement du quartier. Ce très grand parc essentiellement consacré à des usages de loisir marquera fortement l’identité du campus.

Quartier durable résolument tourné vers la transition énergétique, son développement s’appuie sur la construction de bâtiments bas carbone, le développement d’énergies renouvelables et locales (photovoltaïque, géothermie) et le déploiement de solutions de mobilités à faible impact (réseau de bornes de recharge, autopartage, stationnement intelligent…). Afin de préserver l’environnement naturel, la trame urbaine intègre dès sa conception des noues et espaces végétalisées constituant à la fois des continuités écologiques nécessaires à la biodiversité et des outils de gestion de l’eau de pluie.

Des grands centres de R&D des groupes industriels aux start-up de la deeptech, l’ensemble des acteurs de l’innovation bénéficient du foisonnement et de la vivacité de l’écosystème technologique au cœur du quartier. Les bâtiments qui les accueillent jouent le jeu de l’ouverture et de la mutualisation avec des espaces ouverts au grand public (amphithéâtres, brasseries, cafétéria), des espaces de co-working, de prototypage ou encore dédiés à l’accueil des start-up ou aux projets collaboratifs.

Une attention particulière est portée sur la vie de quartier, son animation et l’offre de service, de façon à répondre au mieux aux attentes manifestées par les habitants et les usagers  : consommer local, disposer de commerces et services accessibles à pied mais aussi de lieux de convivialité propices aux échanges et aux rencontres.

En matière de logements étudiants, le quartier de l’École polytechnique consent un important effort pour accueillir dans les meilleures conditions ceux appelés à rejoindre le plateau de Saclay.

En témoigne cette liste de résidences programmées dans ce seul quartier : Résidence Bachelor (480 logements étudiants), Résidence Rosalind Franklin (192 logements étudiants sociaux et un service public de 425 places), Résidence Jean d’Ormesson (227 logements étudiants sociaux), Résidence Alexandre Manceau (229 logements étudiants), Résidence Pichet All Suites Study (305 lits privés), la Maison des Ingénieurs Agronomes (136 lits) auxquels s’ajoutent une résidence étudiantes privées de 233 lits (Lot S.1.2), 298 logements sociaux et 2 libres (Lot S.3.2), 240 logements étudiants associés à une résidence hôtelière et des commerces (Lot P.2.4).

Diversité des typologies, mixité des programmes et mutualisation des lieux de sociabilité et des services sont les maîtres mots de cette offre de logements étudiants, qui a aussi vocation a conforté l’attractivité du campus. Les logements s’adaptent à l’évolution des modes de vie étudiants tout au long de leurs études pour favoriser les croisements et les collaborations tout en valorisant le confort et la qualité durable des bâtiments. Avec des co-locations, des espaces de co-working, des cuisines partagées, des salles de musique ou de gaming, des jardins et portagés collectifs,… chaque résidence étudiante, qu’elle soit sociale ou privée, répond de manière complémentaire à l’objectif du brassage entre étudiants de tous horizons scientifiques.