L’auteur de l’ouvrage Terres précieuses passe derrière la caméra pour en proposer une adaptation en forme de film documentaire. Un projet que vous pouvez soutenir au travers d’un financement participatif.
Vous avez apprécié l’ouvrage Terres Précieuses*, de Martine Debiesse ? Vous apprécierez le film documentaire qu’elle est en train de réaliser sur le même thème.
L’auteur est la première surprise à l’idée de se lancer dans une pareille aventure. Certes, elle est cinéphile – ce qu’on a pu découvrir à la lecture d’un autre de ses ouvrages, Derrière le rideau rouge**, consacré à Claire Leluc-Derouin, qui a notamment assuré des années durant l’animation du Central, le célèbre cinéma de Gif-sur-Yvette. De là à se retrouver un jour derrière une caméra !
C’est pourtant bien, le pas qu’elle a franchi, ainsi qu’elle nous en a informé ces tout derniers jours dans un email. La même explique comment l’idée a fini par germer dans son esprit. Tout a commencé en mai 2015, par une première remarque lancée par une amie, à la sortie de Terres précieuses : « Un livre, c’est bien, mais tu devrais aussi faire un film ! » Réaction de l’intéressée : « L’idée était belle, très séduisante… mais ne connaissant absolument rien dans ce domaine, je ne me voyais pas me lancer là dedans… »
Jusqu’au jour où elle fit part de cette remarque à Claire Leluc-Derouin… Laquelle « flasha » aussitôt avant de lancer quelques temps plus tard sur le ton de ces défis qu’elle n’a eu de cesse de se lancer à elle-même : « Et si on le faisait, ce film autour de Terres Précieuses ? »
Quand le réel rattrape la fiction
Ceux qui connaissent Claire Leluc-Derouin comprennent qu’à partir de cet instant, le réel ne pouvait plus que rejoindre voire dépasser la fiction… Martine Debiesse : « J’ai commencé à y réfléchir pour de vrai. » Le synopsis s’est imposé de lui-même : « Il s’agit de faire un film au plus près du travail des agriculteurs du Plateau de Saclay et de leurs paroles, avec l’envie de mettre en avant les solutions qu’ils ont trouvées ou qu’ils trouvent, pour continuer à faire vivre leurs terres alors que la ville avance… » Avec le concours de Claire et de Didier (le mari qu’on ne présente plus non plus : il a aussi fait partie de l’aventure du Central et son propre témoignage figure dans Derrière le rideau rouge), elle travaille au déroulé du film. Une équipe est montée en presque moins de temps qu’il faut pour l’écrire avec, en guise de chef opérateur, Olivier Sochard (« C’est lui qui sera effectivement derrière la caméra », tient à préciser Martine Debiesse comme rassurée, mais aussi reconnaissante), Benjamin Pallier, pour la prise de son et le montage, Xavier Llamas, compositeur, enfin, Bruno Sari (« Il va nous réaliser des dessins et des portraits que nous insérerons dans le film »).
Un financement participatif
Et les premiers intéressés ? Comme on s’en doute, la réaction a été plus que positive : « Les agriculteurs se sont montrés, pour beaucoup, très enthousiastes. » Tant et si bien que le tournage a déjà pu commencer…
Reste qu’un film, cela exige des moyens… sonnants et trébuchants. Qu’à cela ne tienne, Martine Debiesse s’est lancée voici quelques jours dans un financement participatif. Lequel a déjà recueilli plus de 5 500 euros (en comptant 1 000 euros versés par chèque).
Le projet vous intéresse ? Rendez-vous donc sur la plateforme HelloAsso. Pour y accéder, cliquer ici.
De notre côté, nous ne manquerons pas de vous informer de la suite de cette aventure, qui accrédite un rêve que nous avions formulé en d’autres circonstances et non sans un peu d’humour. Celui de faire du cluster, le terreau d’un ParisSaclayWood, qui dans notre esprit, empressons-nous de le préciser, promouvrait un cinéma (de fiction et documentaire) grand public et néanmoins exigeant, donnant à voir les multiples visages de l’innovation (technologique, mais aussi sociale, culture, artistique et, bien sûr, agricole) à l’œuvre sur le Plateau de Saclay et le reste de l’écosystème.
* Pour en savoir plus, voir la chronique que nous lui avons consacré, en cliquant ici ;
** Ouvrage que nous avons également chroniqué. Pour accéder à la chronique, cliquer ici.
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