Nous ne présentons plus Gérard Delattre, que nous avons déjà eu l’occasion d’interviewer. Nous revenons ici, avec lui, sur la XIXe édition des journées du patrimoine de pays – à ne pas confondre avec les journées européennes du patrimoine. Organisée en juin 2016, à Vauhallan, elle mettait à l’honneur Thomas Gobert, le concepteur du fameux réseau de rigoles et d’étangs destiné à alimenter en eaux les fontaines du château de Versailles, du temps de Louis XIV. Un nouvel entretien donc, dans lequel le président de l’ADER révèle des talents de détective…
– Revenons pour commencer sur cette journée consacrée aux patrimoines de pays, organisée en juin dernier…
Il s’agissait de la XIXe édition de ces journées, moins connues que celles consacrées au patrimoine européen, mais qui n’en sont pas moins dignes d’intérêt. J’y participe depuis le début. La première fois, c’était au titre de président de l’association des Amis de la Vallée de la Bièvre (AVB). On attirait déjà l’attention sur l’importance du système des rigoles et des étangs, qui avait été d’ailleurs présenté à cette occasion, pour la première fois.
Depuis lors, un thème différent a été retenu chaque année. En 2016, il s’agissait donc des métiers et savoir-faire artisanaux et locaux, d’hier et d’aujourd’hui. Avait été programmée une présentation de l’atelier de reliure de l’abbaye de Vauhallan. Une vraie découverte pour moi, alors que j’habite tout à côté. Les sœurs font un travail reconnu par les professionnels, mais qui gagne à l’être davantage du public. J’en ai profité pour présenter mon exemplaire de l’ouvrage dans lequel Thomas Gobert expose la solution mise en œuvre pour les besoins de son système d’alimentation des fontaines du château de Versailles. La sœur en charge de l’atelier m’a encouragé à en entretenir la couverture – elle est en cuir ! Au programme également : la conception des vitraux, un métier dans lequel la regrettée Sœur Geneviève excellait et avait même acquis une réputation internationale, jusqu’aux Etats-Unis. A quoi nous avons ajouté un savoir-faire disparu, et néanmoins important : celui que Thomas Gobert mit en œuvre il y a plus de trois siècles.
Enfin, nous avions tenu à rendre compte du patrimoine du futur, en organisant une visite autour du nouveau site d’EDF construit sur le plateau [EDF Lab Paris-Saclay]. Site avec lequel nous avions déjà travaillé l’année précédente en organisant des visites à l’attention des salariés et de leurs familles, qui le rejoignaient.
– Et objet de notre précédent entretien…
En effet. Bien que plus modeste, cette nouvelle visite fut l’occasion de discussions autour de la maquette du site qui avait été installée à cette occasion dans la salle Subiaco de l’abbaye. L’ensemble des visites, organisé, je le précise, à l’initiative de l’association ADER en association avec le Syndicat d’Initiative de Vauhallan et de l’abbaye, permettait de donner à voir une palette de savoir-faire locaux, passés, présents ou tournés vers l’avenir.
– Comment concevez-vous ces savoir-faire artisanaux dans l’écosystème de Paris-Saclay ? Comme un patrimoine à part ou, au contraire, d’autres supports d’innovation, dont on devrait d’ailleurs encore s’inspirer ?
Comme des supports d’innovation, bien sûr ! Celle-ci n’est pas l’apanage de grandes entreprises, elle est aussi le fait de plus petites structures qui utilisent de manière aussi astucieuse que possible de nouvelles technologies et qui, de par leur taille, mais aussi les savoir-faire qu’elles mobilisent, ne sont pas sans évoquer l’entreprise artisanale.
– Venons-en à Thomas Gobert. Comment avez-vous fait sa connaissance, si je puis dire ? Est-ce d’abord en vous intéressant au système des rigoles et des étangs ou aviez-vous d’emblée manifesté un intérêt pour le « personnage » ?
C’est bien sûr par le truchement du système des rigoles et des étangs que j’en suis venu à m’intéresser au personnage, comme vous dites, dont au demeurant on sait peu de choses, hormis cet ouvrage que j’évoquais et quelques autres éléments biographiques que l’on a rassemblés dans la brochure diffusée par l’ADER sous le titre « De l’eau du plateau de Saclay aux Fontaines de Versailles ».
– Alors commençons par le système des rigoles et des étangs. Pouvez-vous rappeler les circonstances de votre découverte ?
C’est tout simple. Ma femme et moi venions d’aménager à Vauhallan. Un jour, en 1972, quelle ne fut pas notre surprise de retrouver notre sous-sol inondé ! Comment cela avait-il bien pu se produire ? C’est en remontant à la source que nous avons découvert une rigole, située juste au dessus de chez nous. Elle n’avait tout simplement pas été entretenue.
Sur le moment, je n’y ai pas prêté plus d’attention que cela. Ce n’est que petit à petit, au fil de mes engagements associatifs en faveur de l’environnement, que je m’y suis intéressé. En tant que président de l’association des Amis de la Vallée de la Bièvre, j’ai été amené à participer à la première journée du patrimoine de pays – organisée en 1996, donc – au cours de laquelle le système avait été mis à l’honneur.
L’année précédente, nous avions édité une première brochure, dans laquelle nous l’avions évoqué, mais sans insister sur l’aspect technique. Il est vrai que cette brochure était davantage consacrée à la biodiversité – nous avions été labellisés dans le cadre de l’ « année européenne de conservation de la nature ». Je précise encore que la brochure avait été préfacée par le professeur François Ramade, qui se trouvait être le directeur du DESS que notre fille poursuivait à Orsay. J’avais pour ma part rédigé la conclusion en annonçant déjà la perspective de remettre le système en état de marche, afin de réalimenter les fontaines du parc de Versailles, considérant que, symboliquement, ce pouvait avoir du sens.
En 2013, nous avons édité une nouvelle brochure enrichie notamment d’un développement sur le système mais aussi sur son concepteur, en l’illustrant notamment de gravures de son ouvrage, et sa restauration en cours par le SYB (syndicat intercommunal de l’Yvette et de la Bièvre). Entretemps, en 2004, l’ADER, l’association dédiée à la promotion du système, avait été créée.
– Et cet exemplaire original de l’ouvrage de Thomas Gobert, comment l’avez-vous découvert ?
En 2007, quelques années à peine après la création de l’ADER. Et via une annonce publiée par un bouquiniste spécialiste des ouvrages anciens, localisé dans le sud-ouest de la France. Je ne sais plus dans quelles circonstances j’ai vu l’annonce, toujours est-il que j’ai aussitôt pris contact pour qu’il me le mette de côté jusqu’au Salon International du Livre Rare & et de l’Autographe, qui se tenait au Grand Palais, et auquel il participait. Je me souviens d’avoir dû pour cela reporter un voyage programmé en Turquie ! L’exemplaire, des éditions Delepine, date de 1702, soit quelques années après l’achèvement du système. Depuis, je n’en ai pas trouvé d’autres. J’en conclus que l’ouvrage a été l’objet d’un faible tirage. Il est vrai que l’impression coûtait cher à l’époque. Nous sommes au tout début du XVIIIe siècle.
– Quelles sensations avez-vous éprouvé quand vous avez eu l’exemplaire entre les mains ?
Beaucoup d’émotion, forcément. Avoir un tel livre entre les mains est quelque chose d’extraordinaire.
– Sans compter que celui-ci a manifestement voyagé, à voir la mention South Library…
Oui, en effet. Renseignements pris auprès du spécialiste en livres rares qui me l’a vendu, Hugues de Latude, il provient d’une vente exceptionnelle de cette bibliothèque privée anglaise très connue, la « South Library » – elle appartient aux comtes de Macclesfield (dont le titre de noblesse remontant à 1679). Malheureusement, on n’en sait guère plus sur les motifs de son long périple.
– Il y est question du Plateau de Saclay…
Oui. Comme son intitulé l’indique – Traité pour la pratique des forces mouvantes etc. – il s’agit d’un ouvrage à vocation scientifique, au croisement des mathématiques et de la physique. Mais c’est aussi l’ouvrage dans lequel il expose, sur une vingtaine de pages, le procédé gravitaire utilisé pour les besoins du système de rigoles et des étangs du Plateau de Saclay. Une performance quand on y pense. Les quelque « cinq montagnes » qui jalonnent le parcours l’ont obligé à aménager des aqueducs souterrains, entre la partie sud et la partie nord, en plus de la construction des célèbres arcades de Buc. Car Thomas Gobert est aussi architecte, ce qui est méconnu. On lui doit aussi un hôtel particulier édifié à Paris en 1669 et le Trianon de Saint-Cloud, l’actuel pavillon de Breteuil, édifié les années suivantes, en 1670-71.
– Cela étant dit, c’est aussi quelqu’un dont, comme vous avez pu le constater, on sait finalement peu de choses…
En effet. Aucune biographie ne lui a été consacrée. On dispose aussi de peu d’archives. Pourquoi ? Je ne saurais le dire. Il était manifestement bien vu de Colbert. En revanche, le courant, si j’ose dire, semble être bien moins passé avec Louvois, son successeur.
En poursuivant nos recherches, nous avons cependant découvert qu’il avait été l’auteur d’autres ouvrages, que nous citons dans notre brochure « De l’eau du Plateau de Saclay aux Fontaines de Versailles ». Plus récemment, nous avons aussi découvert qu’il avait une autre casquette : celle de sculpteur ! On lui doit notamment une statue équestre de Louis XIV à cheval commandée par le duc de Richelieu pour son château de Rueil ; un exemplaire signé et daté de 1689 est conservé à l’Académie d’art de Copenhague. Par ailleurs le portail des collections des musées de France, mentionne une œuvre réalisée vers 1640.
– Mais c’est un vrai travail de détective que vous menez ?
(Rire) Cela étant dit, on en parle de plus en plus. La page Wikipédia qui lui est consacrée s’enrichit au fil du temps. Y est même mentionné le choix de son nom pour une des nouvelles rues du quartier du Moulon. Une décision prise l’an passé, que j’ai apprise en lisant Gif Info ! Elle l’a été par un comité scientifique constitué en vue de baptiser les nouvelles rues nées de l’aménagement de ce quartier.
– Pour votre information, son nom a aussi été donné à une des salles de réunion de l’EPA Paris-Saclay ?
Oui, je le sais pour m’y être déjà rendu. Je sais aussi l’intérêt de l’ancien PDG de l’ex-EPPS, Pierre Veltz, pour notre « personnage ». Il leur consacre à lui et son système des rigoles et des étangs, tout un développement dans sa Petite Ensaclaypédie en mettant clairement en avant l’intérêt du système et du rôle de l’ADER comme de notre association sœur, présidée par Jacques de Givry, des Amis du Grand Parc de Versailles qui œuvre à la promotion de la partie yvelinoise du système. Je ne cache pas combien j’ai été agréablement surpris.
Cela dit, j’espère que la postérité ne se limitera pas à des baptêmes de noms de rues ou de salles, mais par une reconnexion du système des rigoles et des étangs aux fontaines du parc de Versailles. Soit la vocation première de notre association, qui est d’autant plus déterminée que le système mis au point par Gobert est finalement simple dans sa conception et sa réalisation, comparé à la Machine de Marly dont on parle davantage. Autant celle-ci reposait sur un système mécanique particulièrement compliqué et accessoirement bruyant, au point d’ailleurs de ne plus être en usage, autant le système de Gobert, qui repose sur la loi de gravitation, a traversé les siècles. Les quelques 62 km de rigoles et la dizaine de km d’aqueduc aériens et souterrains n’ont demandé que deux-trois ans d’aménagement et de construction. A l’heure où on parle de développement durable, il peut paraître pertinent de le valoriser.
– Lui connaît-on d’autres projets hydrauliques, suite à l’achèvement du système des rigoles ?
Oui. Les manifestations et autres festivités se multipliant à Versailles, il fallait toujours plus d’eau. Quand le roi approchait d’un bosquet, des personnes étaient chargées de fermer des vannes et d’en ouvrir d’autres, de façon à économiser l’eau. Pour répondre aux demandes insatiables du roi, Gobert a donc commencé à réfléchir au creusement du canal de l’Eure, depuis Nantes. Des tronçons ont été commencés, qui subsistent aujourd’hui. Ils devaient aboutir à l’aqueduc de Maintenon. Le projet ne sera jamais achevé, faute de financement. Avec toutes ses guerres et ses dépenses somptuaires, Louis XIV avait fini par vider les caisses de l’Etat !
– Au risque de l’anachronisme, pourrait-on parler de Thomas Gobert comme d’un entrepreneur ?
Pas tout à fait au sens où il ne prétendait pas innover, comme on dirait aujourd’hui. Il n’a fait que développer un procédé de niveau mis au point par l’abbé Picard, autant que je sache. Par contre, il a été l’obligé de l’adapter au contexte du plateau pour obtenir une meilleure précision. Dans son livre, il explique comment : « Le tuyau avait dix pieds de long et ajoutay à chaque bout une traverse en forme de croix d’environ un pied, et deux cilindres de verre blanc d’environ neuf pouces de haut dessus les bouts de chaque traverse… » (je cite le passage reproduit dans notre brochure). Il ajoute qu’un crin de cheval blanc « était attaché d’un cilindre à l’autre pour le mettre à hauteur de l’eau ».
Ainsi, il put obtenir une précision optimale, que reflète sa fameuse citation : « C’était une entreprise fort hardie de vouloir amasser de l’eau dans une plaine très aride, la conduire près de cinq lieues, à cause des sinuosités, percer cinq montagnes par des aqueducs sous terre, dont il y en avait à plus de cent pieds de bas, n’avoir que dix pieds de pente et vouloir commencer son travail par la tête. » Soit une pente moyenne de l’ordre de 0,2 mm par mètre. A l’attention de ceux auxquels ce chiffre ne parlerait pas, on peut dire que c’est une réelle performance.
– Dans votre deuxième brochure, un intertitre le présente comme le « premier ingénieur du Plateau de Saclay » ?
Oui. Peut-être y en a-t-il d’autres, mais disons que c’est le premier connu.
– Quel intérêt percevez-vous chez les ingénieurs du Plateau de Saclay pour son œuvre ? Avez-vous entrepris des démarches auprès d’eux ?
Oui, à travers notamment les visites organisées à l’attention du personnel du nouveau site d’EDF. Force est cependant de constater que Thomas Gobert est encore un parfait inconnu chez nombre d’ingénieurs. Mais nous ne désespérons pas. Il faut juste du temps pour diffuser les connaissances, faire sortir une personne de l’oubli.
– Où en êtes-vous d’ailleurs dans votre projet de sculpture ? Etait-il sérieux ?
Oui, bien sûr, c’est un projet qui me tient beaucoup à cœur. Seulement, à ce jour, nous n’avons toujours pas trouvé de représentation de son visage. Dans son traité figure une représentation du niveau manipulé par un homme, mais sans qu’on sache si c’est lui. Je me souviens bien de votre suggestion : s’inspirer de mon propre portrait en reconnaissance de mes efforts pour le sortir de l’oubli [rire]. Il n’en est évidemment pas question ! Nous en étions donc là jusqu’au jour où j’ai lu la Petite Ensaclaypédie de Pierre Veltz qui, en plus de lui consacrer un développement, le figure en couverture, parmi d’autres profils de personnalités. Je me suis demandé d’où cette représentation pouvait bien provenir… Vous m’avez appris que ce profil était sorti tout droit de l’imagination d’un designer pour les besoins de l’exposition organisée par l’ex-EPPS, en novembre-décembre 2014 à la Maison de l’Architecture…
Je poursuis donc mes recherches. A défaut de portrait, je me dis qu’on trouvera bien un artiste imaginatif qui saura les représenter lui et son œuvre. Nous savons d’ores et déjà où une statue pourrait être placée : au niveau de la double source du système des rigoles et des étangs du Plateau de Saclay, située sur le campus de Polytechnique. Symboliquement, nous avons déjà planté un poteau à cet emplacement lors de la journée d’accueil du personnel d’EDF, qui y avait été organisée. Un lieu on ne peut plus symbolique pour marquer la relation étroite qui lie le Plateau de Saclay au reste de l’OIN.
– Sans compter que Thomas Gobert se révèle être une sorte de polytechnicien avant l’heure…
En effet. Ingénieur, mathématicien, sculpteur,… Sans compter les autres « casquettes » que nous finirons peut-être par découvrir [rire].
– Revenons-en donc au système : où en êtes vous dans vos démarches de réhabilitation ?
Malheureusement, nos démarches se heurtent à la multiplicité des collectivités territoriales concernées. Sans compter la frontière départementale qui paraît infranchissable. Il n’y a toujours pas d’échange entre les départements (Essonne et Yvelines), en tout cas, autour d’un projet commun de réhabilitation des deux systèmes.
– Et les acteurs du Plateau de Saclay, les avez-vous convaincus de se fédérer autour d’un projet qui, a priori, a pour vertu d’être dans la transversalité ?
Là encore, on se heurte à la persistance de frontières pour ne pas dire à des castes, y compris au sein du monde académique. J’ai été d’autant plus surpris que le dialogue s’amorce aussi bien avec EDF. Je ne cache pas que je m’attendais à la même indifférence sinon résistance. Les associations sont considérées a priori comme des sources de tracas, pour ne pas dire autre chose. Pour ce qui nous concerne, nous mettons un point d’honneur à être une force de propositions plutôt que dans l’obstruction ou l’opposition systématique. Ce que nous recherchons avant tout, c’est de promouvoir le patrimoine local, en le faisant mieux connaître de ceux qui sont appelés à habiter ou tout simplement à travailler sur le territoire. Comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire : je ne suis pas hostile à la venue de nouveaux arrivants. En revanche, je ne conçois pas qu’ils ne prennent pas la peine de découvrir leur environnement et les richesses qu’il recèle. Nous sommes convaincus qu’ils le respecteraient d’autant plus dans l’intérêt des générations futures, des habitants mais aussi du leur, s’ils prenaient le temps de le mieux connaître.
Mais pour en revenir à nos difficultés, sans doute pâtissons nous du flou actuel qui entoure la répartition des compétences entre les différentes collectivités, suite à l’adoption des lois relative à la Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Innondations (GEMAPI) ou aux métropoles (loi NOTRe). Il nous faut attendre de lever des incertitudes. S’agissant de la gestion de l’eau, les discussions sont en cours. Le Syndicat mixte de la Vallée de la Bièvre a sollicité un cabinet d’études pour dégager des scénarios pour le futur, décider de qui ferait quoi, entre le syndicat en charge de l’assainissement, le syndicat des rigoles de Saclay, etc. Normalement, les compétences des communes vont passer aux communautés d’agglomération. Seulement, celles-ci viennent tout juste de se créer. D’où le flou actuel dans lequel nous nous trouvons.
En attendant que l’incertitude soit levée, nous continuons à nous employer à faire connaître le système des rigoles. Nous progressons sur l’idée lancée il y a au moins trois ans (elle est mentionnée dans la brochure ADER), à savoir : créer un centre de découverte du patrimoine du Plateau de Saclay en commençant par l’étang de Saclay, particulièrement riche en termes de biodiversité. Concrètement, il prendrait la forme d’un observatoire. La commune de Saclay l’a fait sien, avec l’appui de la Communauté de Paris-Saclay. Nous avons par ailleurs engagé des démarches pour l’inscrire dans le programme Leader, avec Terre et Cité. Le comité de programmation en a accepté le principe. La décision finale interviendra à la mi-décembre.
En illustration de cet article : le niveau de Thomas Gobert (gravure tirée de son ouvrage).
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