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Parution de l’Abécédaire de la biodiversité de Paris-Saclay

Le 13 janvier 2016

L’Etablissement public d’aménagement Paris-Saclay publie l’Abécédaire de la biodiversité de Paris-Saclay, dans le cadre de sa collection Praxis. Il reprend ses engagements et ses actions pour la sauvegarde de la biodiversité.

L’Etablissement public d’aménagement Paris-Saclay publie l’Abécédaire de la biodiversité de Paris-Saclay, dans le cadre de sa collection Praxis. Il reprend ses engagements et ses actions pour la sauvegarde de la biodiversité. Sous la plume du dessinateur Luc Guinget, ce recueil présente également une sélection d’espèces animales et végétales, des plus familières aux plus rares, qui composent les milieux naturels du Plateau de Saclay.

L’environnement naturel du Plateau de Saclay est un des principaux atouts de Paris-Saclay. Les grandes étendues agricoles du plateau comme les étangs, rivières et rigoles, les espaces boisés soulignant les coteaux comme les parcs et jardins des zones urbanisées constituent autant d’écosystèmes qui abritent une faune et une flore remarquables.

L’Etablissement public a mené dès 2011 un important travail d’inventaire des espèces animales et végétales, des milieux naturels et des continuités écologiques à l’échelle du territoire de l’Opération d’intérêt national. Ce recensement guide l’ensemble du travail de conception du projet urbain de Paris-Saclay avec pour objectif de conforter les corridors écologiques identifiés, en restaurant ou recréant des milieux similaires ou complémentaires à ceux qui existent déjà sur le site. Il s’agit de préserver la continuité entre les habitats et favoriser ainsi la mobilité des espèces animales et végétales. Cette démarche a accompagné la sanctuarisation des terres agricoles du Plateau par le décret du 27 décembre 2013 de la Zone de Protection Naturelle Agricole et Forestière.

Une Zone de Protection Naturelle Agricole et Forestière unique en France

 Il n’existe nulle part en France une telle protection que celle dont bénéficient les terres agricoles du Plateau de Saclay. Concrètement, la loi du Grand Paris du 3 juin 2010 et son décret du 27 décembre 2013, imposent la création d’une Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière de 4 115 hectares, dont 2 469 hectares de terres agricoles protégées et 1 646 hectares de forêts, coteaux boisés, cours d’eau et rigoles. Juridiquement parlant, les terres agricoles sont d’utilité publique. En conséquence, elles ne seront jamais urbanisables.ZPENAF

La ZPNAF a fait l’objet d’une concertation approfondie avec l’Office National des Forêts, la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural de l’Ile-de-France (SAFER), la Chambre d’agriculture d’Ile-de-France et la profession agricole du Plateau de Saclay.

Elle interdit toute expropriation d’agriculteurs dans le périmètre concerné.

Elle préserve les fonctionnalités des exploitations en place.

Elle intègre les perspectives d’évolution et de diversification voulues et souhaitées par la profession pour favoriser les échanges entre le milieu urbain et le monde agricole.

Elle concilie agriculture et préservation de l’environnement en mettant en place une gestion optimisée des espaces boisés du territoire.

Avec les collectivités locales, la Chambre d’Agriculture, la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural de l’Ile-de-France (SAFER), l’ONF et l’association locale Terre & Cité, l’État travaille à la mise en place d’un programme d’actions visant à pérenniser et développer une agriculture dynamique sur le Plateau de Saclay privilégiant notamment l’agriculture biologique et les filières courtes.

Corridors écologiques et aménagements hydroécologiques

 L’Établissement public, accompagné d’écologues, pédologues, botanistes et agronomes, anime un comité scientifique qui supervise ses actions en faveur de la préservation de la biodiversité. Celui-ci réunit deux fois par an, sur une durée de 20 ans, universitaires et experts en faune et en flore.

Les principes même d’aménagement structurant les quartiers contribuent à la préservation des espèces, par exemple, dans le quartier de l’École polytechnique, pour les mesures de protection du triton crêté et de l’étoile d’eau, mises en œuvre respectivement en 2013 et 2014.

VISUELS ETOILES ET TRITONS

Un corridor écologique de plus de 9 hectares, composé pour près de 30 % de milieux favorables à l’étoile d’eau, a été créé à l’ouest du quartier articulant bassins de rétention des eaux pluviales, mares et mouillères. Cinq nouvelles mares, constituées à l’est du campus de l’École polytechnique et dans la forêt de Palaiseau, prolongent la continuité jusqu’aux coteaux boisés et la rigole des Granges au sud dessinent ainsi un « périphérique » écologique autour du quartier. Afin de réunir les conditions du développement harmonieux de la faune et de la flore, ces espaces naturels font l’objet d’aménagements hydroécologiques : talus, dépressions ponctuelles, dispositifs anti-érosion, plages de gravier, zones inondables plantées, prairies humides, bosquets et haies d’arbustes forment autant d’habitats pour les batraciens, les insectes, les oiseaux et les chiroptères. Des monticules de bois et de pierre placés sur la frange sud du coteau abritent amphibiens et reptiles.Si certaines zones restent inaccessibles au public pour préserver la tranquillité des espèces, d’autres sont aménagées pour éviter que leur fréquentation n’impacte l’équilibre des écosystèmes avec, par exemple, des passerelles pour traverser les noues, des friches plantées autour des berges des mares afin d’empêcher le piétinement, des passages protégés sous les voiries pour les amphibiens et les petits mammifères.

Des chantiers respectueux de la faune et de la flore

Dès les phases de chantier des deux zones d’aménagement concerté (ZAC) de l’Ecole polytechnique et de Moulon, l’EPA Paris-Saclay impose à l’ensemble des constructeurs des mesures pour la protection de la biodiversité sur les sites concernés.

Toute entreprise de construction reçoit ainsi un schéma organisationnel du plan de respect de l’environnement (SOPRE) qu’elle doit transcrire en un plan de respect de l’environnement qu’elle définit selon les besoins du chantier concerné. Celui-ci comprend, par exemple, la mise en place d’un calendrier des travaux afin d’éviter les périodes sensibles pour la faune (période de reproduction, nidification, hivernation) ou encore l’engagement du respect de la charte de chantier à faible nuisance établi par l’Etablissement public. Cette charte exige notamment la formation des responsables de chantier aux problématiques écologiques, la limitation des emprises de chantier au strict nécessaire, l’installation de clôtures autour des sites à conserver, la pose de barrières mobiles autour des zones humides empêchant la fréquentation du site de travaux par les amphibiens ou bien encore la mise en place de systèmes pour éviter tout déversement de matières polluantes et de traitement des eaux… L’EPA contrôle le respect de ces bonnes pratiques et se réserve le droit de prendre des mesures correctives voire de sanctionner les entreprises qui ne respecteraient pas ses exigences. Ces actions en faveur de la protection de la biodiversité s’inscrivent dans le cadre de la stratégie globale de l’EPA Paris-Saclay pour un éco-territoire. Elles contribuent également à la démarche pour l’obtention du label ÉcoQuartier actuellement engagée pour les deux ZAC du campus urbain.

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