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Paris-Saclay au regard de la Silicon Valley.

Le 6 juillet 2018

Le 22 mai 2018, se déroulait la première édition de DigiHallDay, née de la fusion de deux événements (TechDay et Future@SystemX). En voici un premier écho à travers le témoignage de Michel Morvan, le tout nouveau président de l’IRT SystemX (à gauche sur la photo), coorganisateur de l’événement.

– Comment avez-vous accueilli votre élection à la présidence du conseil d’administration de l’IRT SystemX, le 24 avril dernier ?

J’en ai été d’autant plus heureux et fier que c’est une maison que je connais bien. Ma société, Cosmo Tech (ex – The CoSMo Company) a pris part aux premiers projets collaboratifs de l’IRT. Pendant deux ans, j’ai été membre de son conseil scientifique, avant d’en rejoindre le conseil d’administration.

– Quel intérêt trouviez-vous à y participer ?

L’IRT SystemX travaille sur des projets définis par les industriels et donc tirés par le marché, à partir des résultats et de technos issus de la recherche scientifique. Ce mixte réalisé avec un haut niveau d’excellence fait toute l’originalité de l’IRT et tout son intérêt pour une société comme la mienne.

– Quelles sont vos ambitions en tant que président ?

J’ai la conviction, c’était le sens de mes propos d’introduction au DigiHallDay, que la France peut devenir le leader mondial, ni plus ni moins, dans la transformation digitale de l’industrie et de ses enjeux systémiques. Une conviction qui repose sur plusieurs arguments. D’abord, le pays dispose de toutes les compétences académiques dans le domaine du digital, que ce soit en informatique et en mathématiques, ou à la frontière des deux. Ensuite, nos grands groupes industriels ont parfaitement compris l’enjeu de la transformation digitale et se dotent en conséquence des moyens pour la réaliser. Enfin, nous disposons d’un écosystème d’innovation, avec des start-up à la pointe dans le numérique.

– Votre conviction surprend d’autant plus que, comme vous l’expliquiez, vous revenez d’un séjour de trois ans dans la Silicon Valley. On s’attendrait davantage à un discours mettant en garde contre « le retard de la France » et appelant à la mobilisation générale…

(Sourire) Eh bien non ! Je ne pense pas que nous soyons en retard ni à la traîne. Au contraire ! Le fait d’être resté aussi longtemps à l’étranger me permet d’apprécier à quel point la France s’est transformée dans ce laps de temps. Pour avoir vécu la Silicon Valley de l’intérieur, y avoir pitché très souvent, échangé avec de nombreux investisseurs, participé à des événements, force m’est de constater que cet écosystème reste majoritairement orienté vers le B to C. Certes, des GAFAM ont développé des applications pour l’industrie, mais fondamentalement, elles sont tournées vers le grand public. Loin de moi de dire que la France pourrait facilement devenir meilleure que la Silicon Valley dans le B to C en créant les Google et autres Facebook de demain. En revanche, le pays peut s’imposer dans la transformation digitale de l’industrie, autrement dit le deeptech B to B, lequel exige des technologies autrement plus sophistiquées que celles requises pour le fonctionnement des applications et réseaux sociaux.

– J’ai bien compris que c’est de l’ensemble de l’écosystème français dont vous parlez. Mais qu’en est-il de l’écosystème Paris-Saclay ? Dans quelle mesure conforte-t-il votre conviction ?

Bien d’autres écosystèmes concourent à bien positionner la France dans le deeptech B to B. Je pense bien sûr à celui de Lyon où l’IRT SystemX a une antenne et où j’ai installé le siège de ma société (sans oublier l’ENS de Lyon où j’ai eu plaisir à enseigner et faire de la recherche). Cela étant dit, il apparaît clair que l’écosystème Paris-Saclay est appelé à devenir un des tout meilleurs de France et même du monde ! Il suffit de regarder les établissements d’enseignement supérieur et de recherche qui s’y sont concentrés autour de Nano-INNOV [où se déroule DigiHallDay], dans un rayon d’à peine quelques kilomètres, pour se rendre compte que nous sommes dans un écosystème de première importance. Ce que personne ne conteste au demeurant.

– Qu’est-ce qui vous retient alors d’y installer le siège de votre propre société ?

(Rire) Paris-Saclay n’aura de sens que s’il est ouvert aux autres écosystèmes ! En France comme à l’échelle de l’Europe, les écosystèmes doivent se garder de se penser les uns contre les autres. Personnellement, je n’ai aucune difficulté à diriger une entreprise située à Lyon et à présider l’IRT SystemX dont le siège est sur le Plateau de Saclay. Nous avons la chance d’être dans un pays où il est facile de se rendre d’une métropole à l’autre. Bref, mon double ancrage géographique, je le vis comme quelque chose de naturel et non comme un problème. D’autant moins que des salariés de ma société se trouvent physiquement sur le Plateau, à Nano-INNOV, dans le cadre de projets menés avec l’IRT SystemX.
De manière plus générale, une implantation multi-sites est quelque chose de classique pour une entreprise. Ça l’est tout autant pour une start-up, qui peut maintenir sa R&D au sein d’un écosystème d’innovation tout en ayant ailleurs ses autres fonctions – commerciales, marketing,… Bref, l’apparent éloignement géographique n’empêche pas de faire écosystème à l’échelle du pays.

– Soit, mais cela suppose une accessibilité des écosystèmes d’innovation. Or, celle de Paris-Saclay est, à tort ou à raison, réputée problématique. D’ailleurs comment avez-vous réagi au report de la ligne 18 du Grand Paris Express…

L’accessibilité du Plateau de Saclay est assurément un enjeu majeur. Mais ne laissons pas croire que Paris-Saclay serait dans une situation particulière en la matière. Pour avoir vécu à San Francisco, je peux témoigner du fait que l’accessibilité de la Silicon Valley et de ses principaux foyers – Palo Alto, Menlo Park,… – est tout aussi si ce n’est plus problématique ! Vous ne pouvez pas vous y rendre simplement, autrement qu’en voiture. Une réalité qui n’a pas empêché ce cluster de se développer avec le succès que l’on sait. Certes, nous avons tout à gagner à améliorer l’accessibilité de Paris-Saclay, mais ne laissons pas croire que cela conditionne sa réussite ou que le report de la ligne 18 constituerait a priori un frein. La dynamique de Paris-Saclay est lancée et continuera à s’amplifier !

– Un constat vous donne raison, c’est l’affluence de DigiHallDay, dont c’était la première édition : plus d’un millier de personnes ont répondu présent, venant des quatre coins de France et même de l’étranger…

Absolument ! Certes, nous ne partions pas de rien : DigiHallDay est né de la fusion de deux événements [le Tech Day, du CEA List, et Future@SystemX de l’IRT SystemX] qui se tenaient depuis plusieurs années et qui étaient parvenus à fidéliser leur public. Il est vrai aussi que nous traitons ici des sujets les plus chauds de l’industrie, de la science et de l’innovation technologique. Forcément, les personnes directement concernées ne demandent qu’à faire le déplacement, quelles que soient les conditions d’accessibilité de Nano-INNOV.
Ainsi que le résumait le patron d’un grand groupe français, avec qui je m’entretenais : ou bien la digitalisation de l’industrie française est rapidement menée ou bien cette industrie risque d’être condamnée… Ce dont la plupart des industriels ont conscience. Malgré l’urgence de la situation, l’état d’esprit reste cependant positif car ces mêmes industriels ont aussi conscience du fait que nous disposons des moyens non seulement de mener cette digitalisation, mais, encore une fois, d’en être leader. Une conviction que partagent les autres prenantes de l’innovation : les académiques et les startuppers. Ce dont DigiHallDay témoigne à sa façon.

– En disant cela, vous confortez la raison d’être de l’IRT SystemX qui a précisément vocation à faire travailler ensemble ces diverses parties prenantes. Ce qui n’était pas acquis il y a encore quelques années…

En effet, ce n’était pas acquis compte tenu notamment des relations souvent difficiles entre le monde industriel et le monde académique. Mais les mentalités ont changé. Je pense être bien placé pour en témoigner, moi qui ai été tour à tour professeur (à l’ENS Lyon, donc, en particulier), directeur scientifique et de l’innovation au sein d’un grand groupe (Véolia) avant de fonder ma propre start-up. Je suis la preuve vivante qu’il est possible d’évoluer d’un univers à l’autre. Certes, tout le monde n’y aspire pas forcément, certains se limitant à faire l’expérience d’un autre univers. Ce qui n’est pas grave en soi. Pas plus que le fait de vouloir rester dans la recherche, l’industrie ou la création d’entreprises innovantes. L’important est d’avoir une ouverture d’esprit, une curiosité suffisante pour accepter de travailler avec des personnes d’autres univers que le sien. C’est nécessaire pour aller au bout d’un transfert technologique et traduire ainsi des découvertes scientifiques en innovations qui rencontrent leur marché. C’est d’ailleurs ce qui fait le succès des équipes constituées dans le cadre de projets de l’IRT SystemX.

– Et dont je peux, à mon tour, témoigner à voir la manière dont des démonstrateurs issus de l’IRT SystemX ont été le plus souvent présentés d’une même voix par des équipes composites, comprenant aussi bien des académiques que des partenaires industriels et/ou des startuppers…

Je me réjouis de ce que vous ayez pu le constater par vous-même. Mon espoir est que, demain, on cesse de s’étonner de la possibilité de ce dialogue entre académiques, industriels et entrepreneurs, qu’il se développe au point d’en devenir banal. Car le jour où ce sera le cas, c’est que l’IRT SystemX aura gagné son pari. Nous n’en sommes pas aussi loin, j’en suis convaincu. Il reste que cela fait longtemps qu’on ne s’étonne plus d’un tel dialogue dans la Silicon Valley : que des académiques, des industriels et startuppers travaillent en bonne intelligence, pour valoriser un résultat scientifique, en faire du business, est considéré comme quelque chose de normal. C’est le contraire qui surprendrait.

– Etant entendu que cette collaboration n’empêche aucune des parties prenantes de cultiver sa propre singularité…

Cela va de soi ! J’ajoute, à la lumière de ma propre expérience, qu’aucun des profils ne vaut plus qu’un autre. Certes, l’académique affronte les enjeux théoriques. Certes, l’industriel peut, lui, se targuer d’être dans l’opérationnalité des choses. Et, certes, le startupper peut mettre en avant son agilité… La vérité, c’est que chacun gagne à travailler en équipe autour d’un même projet et avec les mêmes ambitions. Ce qui n’empêche pas, au contraire, que chacun conserve sa singularité, pour rependre votre mot. Quand bien même l’académique se risque à faire un pas vers le transfert technologique, cela ne l’empêche pas de garder un regard d’académique et c’est d’ailleurs en cela qu’il est précieux. Parce qu’il aura pris le temps d’explorer une problématique au travers de ses travaux de recherche, il sera le plus à même à connaître l’état de l’art et à imaginer les solutions les plus sophistiquées. L’industriel aura pour lui une connaissance des besoins du marché et saura rendre le projet viable économiquement. Quant au startupper, il pourra faire profiter de sa capacité à intégrer l’innovation, à faire le lien entre des briques technologiques, à proposer des solutions en boucles courtes. Ce que ne savent pas faire nécessairement les académiques ni les industriels. De là l’intérêt de la collaboration entre ces différents profils…

– Ou à avoir intégré les trois…

(Rire) Au vu de mon parcours, je ne pourrais pas démentir.

– A vous entendre, ne faut-il pas en conclure que le grand apport de l’intelligence artificielle, c’est de montrer à quel point elle requiert de l’intelligence humaine et collective ?

Attention, avec cette question, vous m’emmenez sur un sujet dont je pourrais vous parler des heures tant il me tient à cœur. Je vais tâcher d’être concis… La finalité de l’IA, s’il y en a une, revient à mimer l’intelligence humaine. Or celle-ci présente schématiquement deux caractéristiques. La première repose sur la capacité de reconnaissance de notre cerveau. Il me suffit de vous voir quelques instants pour vous reconnaître plus tard, dans une foule. A cet égard, notre cerveau fonctionne comme une boite noire au sens où il me sera plus difficile de vous décrire auprès d’une personne de sorte qu’elle vous reconnaisse de manière infaillible.
L’autre caractéristique de l’intelligence humaine réside dans ces capacités à comprendre et à raisonner. Des capacités dont nous faisons preuve à travers notre entretien – nous ne nous contentons pas de nous reconnaître, mais bien de raisonner ensemble et de se comprendre. Ce dont précisément l’IA d’aujourd’hui est incapable. Pour l’essentiel, elle ne consiste en rien d’autre ou presque qu’en de la reconnaissance. Pas en de la compréhension. Si, aujourd’hui, nous sommes capables d’apprendre à des machines à reconnaître, on n’est pas encore capable de leur apprendre à comprendre. Plusieurs décennies seront encore nécessaires avant qu’on y arrive. Si on y arrive.

– Parlez-vous aussi de l’intelligence artificielle dont il est question ici, au DigiHallDay ?

Oui ! Ici, comme ailleurs, le moindre démonstrateur recourt à de l’IA qui, pour l’essentiel, consiste en de la reconnaissance. Il refait juste à une plus large échelle, ce que notre cerveau est capable de faire en moins d’une seconde. Il n’en va pas autrement de DeepMind AlphaGo [le premier programme informatique capable de jouer au jeu de go, à avoir battu un joueur professionnel – en octobre 2015]. Il ne repose en rien sur une compréhension du jeu, par la machine, mais procède juste (si je puis dire, car c’est déjà une performance) à partir de la reconnaissance, en l’occurrence de centaines de millions de parties, y compris de la machine contre elle-même, avec pour chacune d’elles, les positions qui font qu’à la fin on gagne et celles qui font qu’à la fin on perd. C’est sans aucun doute la grande limite de l’intelligence artificielle : elle accroît les capacités de reconnaissance de la machine, mais certainement pas ses capacités de compréhension ou de raisonnement.
J’ajoute que les vrais problèmes auxquels est aujourd’hui confrontée l’industrie – pour m’en tenir à elle – appellent des prises de décisions dans des environnements extraordinairement complexes. Dès lors, il n’y a aucune chance que l’intelligence artificielle telle qu’elle se développe aujourd’hui – en vue d’améliorer les capacités de reconnaissance – puisse suffire…

– Pourquoi ?

Pour plusieurs raisons qui sont bien exposées dans les rapports récents consacrés à l’IA : celui de Cédric Villani ou encore celui de l’Académie des Technologies. La première tient au fait que l’IA, en tant qu’outil de reconnaissance, se base pour l’essentiel sur des données du passé. Or, tout le monde l’admet : le monde ne cesse de changer et d’évoluer dans des directions qu’on peine à prévoir ! Tout ce que l’on sait, c’est que l’industrie de demain ne ressemblera en rien à celle d’aujourd’hui, encore moins à celle d’hier. Dès lors, il y a quelque chose de paradoxal à s’en remettre à l’IA : celle-ci exploitant des données du passé, elle ne peut aider à prédire que des événements qui se sont déjà produits, certainement pas à anticiper des événements qui ne sont pas encore survenus, autrement dit des ruptures ou encore ce qu’il est convenu d’appeler les cygnes noirs (black swans en anglais). Or pour un cadre dirigeant, l’important, c’est de pouvoir prédire, anticiper ce qui ne s’est pas encore produit.

– En disant cela, ne relativisez-vous pas encore plus la portée de l’IA et l’intérêt d’y investir autant ?

Non. J’invite juste à ne pas s’en remettre qu’à elle, à continuer à renforcer simultanément des capacités de reconnaissance au sens de l’IA et les capacités d’analyse par des experts. Pour préciser mon propos, rappelons une autre caractéristique de l’IA : pour l’essentiel, elle se fonde sur la mise au jour de corrélations. Ce qui est déjà beaucoup. Mais des corrélations ne disent rien des relations de causalité. Elles permettent d’établir des correspondances, mais certainement pas de démontrer quoi que ce soit. Or, ce dont on a besoin pour comprendre les systèmes et a fortiori les systèmes de systèmes, c’est la possibilité de mettre au jour les relations de causalité. Ce que l’on est encore loin d’être capable de faire par le seul truchement de l’IA. Des expertises sont indispensables.
Enfin, l’IA ne faisant que mimer la partie du cerveau qui fonctionne telle une boite noire, les outils du machine learning ne fonctionnent pas autrement. En soi, cela n’est pas toujours problématique ni inefficace. Il est des domaines où une compréhension non parfaite des décisions prises par un algorithme, ne prête pas à conséquence. En revanche, il en est d’autres, critiques, comme la cybersécurité, où l’intelligence artificielle ne peut procéder à la manière d’une boîte noire. Il y a besoin de maîtriser le machine learning, de comprendre pourquoi l’algorithme prend telle décision et pas une autre. Malheureusement, nous n’en sommes pas encore à ce stade.
Plus les sujets sont sensibles, plus l’expertise d’hommes et de femmes restent déterminante pour tirer au mieux profit des outils de l’IA. Il serait faux de croire que la machine est appelée à tout décider à notre place. En revanche, elle sera plus probablement en mesure de dessiner des scénarii, d’aider à apprécier l’impact d’une décision, de manière transparente, et de nous aider à décider en connaissance de cause.
La perspective d’avenir consisterait donc à y encapsuler des expertises humaines (je parle bien d’expertises au pluriel, aucune personne ne pouvant prétendre avoir une vision globale et exhaustive d’une problématique), de les relier, fût-ce par de l’IA et de parvenir à quelque chose qui serait donc plus que de l’IA et de l’intelligence humaine. De l’intelligence augmentée, en somme. Pendant encore très longtemps, l’homme sera encore dans la boucle…

– Ce qui est plutôt une bonne nouvelle…

Oui, je le pense aussi !

A lire aussi les entretiens avec Philippe Watteau, directeur du CEA List (pour y accéder, cliquer ici), Sonia Falourd, en charge des grands projets au sein du CEA List (cliquer ici), Nicky Williams et Gabriel Pedroza, ingénieurs-chercheurs au CEA List, qui présentaient le projet de « Navette autonome performante, sûre et sécurisée » expérimentée sur le site du CEA de Saclay (cliquer ici), Patrick Sayd, chef du laboratoire Vision & Ingénierie des Contenus, du CEA List (cliquer ici), Yann Briand et Benoît Legrand, respectivement chef du projet IVA (Information Voyageur Augmentée), à l’IRT SystemX et ingénieur au sein de la société SpirOps associée à ce projet (cliquer ici).

Crédit photo (portrait de Michel Morvan, en page d’accueil du site web) : Cosmo Tech

Sylvain Allemand
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