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Quartier de Moulon

Libraires, de mère en fille

Le 4 septembre 2023

Entretien avec Clara Lange et Hélène Pourquié, des librairies Lagiraf et Liragif

On ne présente plus Liragif, la librairie indépendante implantée en plein centre de Gif-sur-Yvette et qui rayonne dans la Vallée de Chevreuse. En revanche, connaissez-vous Lagiraf, qui a ouvert à l’automne dernier, dans le quartier de Moulon ? En voici une présentation à travers un entretien croisé entre sa responsable, Clara Lange, et la cofondatrice de la première, Hélène Pourquié, sa mère. Toute ressemblance entre les deux noms – Lagiraf, anagramme de Liragif – est toute sauf fortuite…

- Si vous deviez, pour commencer, caractériser en quelques mots vos librairies respectives ?

Hélène Pourquié : Liragif est située dans la rue principale de Gif-sur-Yvette, dans la vallée donc. Elle a été créée à partir d’une page blanche, en 2007, par Michel Sakarovitch, déjà libraire à Bures-sur-Yvette. Il l’a faite comme il l’entendait, de bric et de broc. Ce qui nous correspondait bien à Pierre [ Morizet ] et à moi, même si nous avions tout à découvrir du métier de libraire. Manifestement, les clients se retrouvaient dans ce lieu atypique, qui s’est très vite imposé comme un lieu de découverte des livres et, au-delà, de rencontres et d’échanges.

- « De bric et de broc » avez-vous dit. J’en témoigne : à Liragif, se trouve pléthore de livres dans différents espaces et recoins répartis entre le rez-de-chaussée et un étage…

Hélène : Cela correspondait à notre souhait d’une librairie où l’on puisse « fouiller » en goûtant au plaisir de trouver le bon livre qu’on n’avait pas cherché. Nous n’avions pas envie d’une librairie trop classique avec ses rayonnages bien rangés, ni non plus renouer avec la vielle librairie pleine de livres entassés au point de pouvoir produire un effet dissuasif.
Nous voulions aussi d’un lieu où échanger autour des livres, bien sûr, mais aussi sur tout autre sujet : d’une exposition dont on a entendu parler, d’un film ou d’une pièce de théâtre à l’affiche, de tel ou tel sujet d’actualité, de telle ou telle émission de TV ou de radio. Et c’est bien ce qui se passe : à Liragif, on peut parler de tout : de l’actualité la plus immédiate, de sport, des enjeux écologiques, en France comme dans le reste du monde. Un éclectisme qui n’est pas sans surprendre nos clients qui nous demandent comment nous faisons pour être aussi bien informés, aussi omniscients !

- Et alors ? À quoi cela tient-il ?

Hélène : Probablement au fait que nous lisons beaucoup et que nous sommes branchés toute la journée sur nos radios préférées, mais aussi à nos parcours professionnels. Avant d’embrasser le métier de libraire, Pierre et moi avons exercé dans de tous autres secteurs. Le fait d’être devenus libraires sur le tard est peut-être notre chance. Nos centres d’intérêt vont bien au-delà de l’actualité des livres. Cela étant dit, ceux-ci ont toujours occupé une place importante dans ma vie. Depuis toute petite, j’ai une appétence pour la littérature au point de ne pas me poser la question de savoir si je vais lire ou pas…

- Vous lisez comme vous respirez en somme !

Hélène : (rire). Sans allez jusque-là, j’ai toujours été environnée de livres. Enfant, je puisais naturellement dans la bibliothèque de mes parents sans que ceux-ci aient à m’enjoindre de lire, encore moins ceci plutôt que cela. Tant et si bien que la lecture est devenue une pratique naturelle. À défaut d’avoir lu tous les livres de notre librairie, comme certains l’imaginent, j’en ai lu assez pour pouvoir entretenir une conversation avec le moindre de mes lecteurs. Y compris en littérature étrangère. À Liragif, nous avons aussi une appétence pour les langues étrangères – Pierre comme moi avons vécu à l’étranger. C’est aussi le cas de nombreux de nos clients : la Vallée de Chevreuse se caractérise par une concentration incroyable de chercheurs qui voyagent, se déplacent régulièrement à travers le monde, et qui cultivent ainsi eux-mêmes une appétence pour la littérature étrangère. C’est d’ailleurs ce contexte particulier, en plus de notre intérêt pour cette littérature, qui nous a incités à lancer en 2013 le Festival Vo-Vf dédié aux traducteurs.

- Nous y reviendrons. Auparavant, venons-en à Lagiraf, où l’on perçoit des traits de ressemblance : outre le nom, un aménagement propice à la déambulation et à la « fouille »…

Clara Lange : Il a été conçu par un architecte giffois, Alexis Duquennoy, auquel nous avons fait appel pour nous conformer à l’esprit du quartier, mais aussi pour le plaisir de partir d’une page blanche, avec des rayonnages suivant des lignes claires et nettes, un comptoir… Autant de choses difficilement envisageables à Liragif où l’espace est plus contraint. En revanche, nous ne nous en éloignons pas, en effet, au regard de la répartition des rayons, des titres. Nous proposons un large choix en sciences exactes comme en sciences humaines et sociales.
La différence la plus notable tient à notre localisation : alors que Liragif se trouve au cœur d’un centre-ville ancien et très animé où les gens ont plaisir à flâner et à faire leurs courses, Lagiraf se trouve dans un quartier en devenir au sein du campus urbain de Paris-Saclay.

- Cette différence se retrouve-t-elle dans le profil de votre clientèle ?

Clara : Oui, la nôtre est davantage une clientèle de passage et d’étudiants : de l’ENS Paris-Saclay, de CentraleSupélec…

- Deux écoles, précisons-le à l’attention des lecteurs qui ne connaîtraient pas le quartier de Moulon, à l’équidistance desquelles se trouve Lagiraf…

Clara : En effet. Cela étant dit, le quartier étant encore en devenir, il nous faut encore nous faire connaître. Tandis que Liragif bénéficie d’une clientèle d’habitués, de fidèles, ancrés dans leur territoire, nous en sommes encore au stade du bouche-à-oreille. Rien que de plus normal. Nous faisons le nécessaire pour y faire venir du monde : pour que les gens achètent des livres bien sûr, mais aussi pour qu’ils prennent le temps de s’y arrêter, de se poser, d’échanger. Nous avons installé des transats à cet effet ! Nous proposons des rencontres autour de livres – déjà cinq à ce jour. Nous réfléchissons aussi à des ateliers, à des cercles de discussion, de lecture. Nous nous projetons aussi sur l’extérieur, en nouant des partenariats comme, par exemple, avec l’ENS Paris-Saclay et la Scène de Recherche.

- Comment concilier cette ambition de contribuer à l’animation du quartier avec la dure réalité du modèle économique d’une librairie ?

Hélène : Votre question est l’occasion de rappeler la genèse de Lagiraf et ses liens avec Liragif. À l’origine de sa création, il y eut une présentation par la municipalité des locaux commerciaux disponibles dans le nouveau quartier de Moulon. La mairie n’a pas caché son souhait que nous nous y installions. Tout en voyant l’intérêt d’une telle implantation, nous avons, Pierre et moi, longuement hésité. Comme vous le savez, le modèle économique d’une librairie indépendante est des plus fragiles. En y regardant de plus près, nous avons perçu le potentiel et l’intérêt : une librairie à cet endroit permettait d’accéder à un nouveau public – les étudiants de l’ENS Paris-Saclay et de CentraleSupélec, mais aussi des autres établissements d’enseignement supérieur et des laboratoires de recherche implantés dans le quartier. Mais nous ne pouvions y aller seuls.
Ce qui a donc a achevé de nous convaincre, c’est nos échanges avec le CNL (Centre national du livre), l’Adelc (Association pour le développement de la librairie de création) et la Région Île-de-France. Trois interlocuteurs qui se sont montrés très enthousiastes et disposés à nous soutenir par l’octroi de subventions et de prêts à des taux avantageux. Certes, le projet n’en restait pas moins risqué, mais il était clair aussi que Liragif épaulerait Lagiraf, en lui faisant profiter de son expérience. Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement. Créer une librairie ex-nihilo dans un quartier en devenir, sans historique, aurait été déraisonnable.

- Au final, n’est-ce pas le fait d’avoir déjà identifié la personne susceptible de gérer cette librairie - à savoir Clara - qui a emporté la décision ?

Hélène : Détrompez-vous ! Pierre et moi nous étions décidés avant sans avoir réfléchi à qui nous confierions les clés de cette librairie.

- Comment s’est donc fait le choix de Clara ?

Hélène : Par Clara elle-même ! Je lui laisse donc le soin de répondre…

Clara : C’est venu d’une discussion autour de mon avenir professionnel : j’avais poursuivi des études en urbanisme, à Sciences Po Paris et à l’École d’urbanisme de Paris, mais sans trop savoir où cela me conduirait. Tant et si bien que quand la question s’est posée de trouver quelqu’un pour animer la future librairie, j’ai dit que ce pouvait m’intéresser… J’avais dit cela en rigolant, mais l’idée n’en a pas moins fait son chemin. Au prix aussi de beaucoup d’hésitation car je n’étais pas libraire ! En même temps, j’en avais quand même sacrément envie : j’avais passé pas mal de temps à Liragif et dans les bibliothèques, de sorte que j’ai le sentiment d’avoir toujours vécu au milieu des livres. Et puis, l’idée de partir d’une page blanche me plaisait. Je me suis donc lancée en bénéficiant, pour démarrer, de l’accompagnement d’un librairie professionnel et aguerri, Sébastien, qui avait une trentaine d’années d’expérience dans le métier.
Pour autant, je ne pense pas avoir renoncé à ma vocation d’urbaniste : je suis convaincue du fait qu’une librairie peut être aussi un moyen de faire la ville, ne serait-ce qu’en contribuant à animer la vie d’un quartier. Il suffit d’ailleurs de voir la réaction des gens quand ils découvrent Lagiraf pour la première fois : ils n’hésitent pas à nous faire part de leur plaisir de voir un tel commerce près de chez eux ou de leur lieu de travail.

- Il est temps de lever le voile sur votre lien de parenté : Hélène, vous n’êtes autre que la mère de Clara…

Elles confirment dans un éclat de rire.

-… comment avez-vous réagi à la nouvelle vocation de votre fille ?

Hélène : Au début, cela m’a surpris ! Clara a suivi depuis le début ma vie de libraire, rentrant tard à la maison, sans week-end, tout cela pour un travail peu rémunérateur… Elle était donc bien placée pour savoir que ce n’est pas un métier simple ! Mais très vite, j’ai compris aussi ce qui pouvait la motiver : elle a travaillé de temps en temps à Liragif de sorte que j’ai pu voir le plaisir qu’elle avait à échanger avec les clients, à les conseiller, à parler des livres qu’elle avait aimés. Ma propre mère étant bibliothécaire, Clara a donc aussi passé des mercredis et des samedis entiers dans une bibliothèque, ce qui n’a fait que cultiver son goût des livres et de la lecture. Et puis il y avait cet enthousiasme qu’elle manifestait à l’idée de construire quelque chose. Pas de doute, c’était la bonne personne pour animer Lagiraf ! La connaissant, je n’étais pas inquiète quant à sa capacité de travailler avec sérieux et rigueur. Loin de compliquer les choses, nos rapports de mère – fille les facilitent : nous pouvons aborder tous les sujets, de manière informelle. Cela étant dit, pour éviter toute confusion des genres, j’ai laissé à mon associé, Pierre, le soin de procéder formellement au recrutement.
J’ajoute que son expérience d’urbaniste m’intéressait aussi…

- En quoi ?

Hélène: Comme cela a été dit, nous sommes ici dans un nouveau quartier urbain, dont l’aménagement a été, à ses débuts, et quoi de plus naturel, l’objet de polémiques. Aujourd’hui encore, des clients, installés dans la vallée, se montrent encore critiques à son égard et ne s’y rendent pas sauf stricte nécessité. Tout se passe comme s’il existait une frontière invisible entre la vallée et le plateau. Nous avons beau leur proposer de se rendre à Lagiraf pour y trouver l’exemplaire d’un livre dont nous ne disposons pas à Liragif, nous nous entendons dire parfois : « Au quartier de Moulon ? Ah, non, c’est trop loin »…

- Alors qu’on peut s’y rendre à pied depuis un beau cheminement qui fait longer le parc de la Délégation Île-de-France du CNRS…

Hélène : Toujours est-il que le fait que nous y ouvrions une autre librairie n’allait pas de soi aux yeux de certains de nos clients. Or, non seulement nous l’avons fait, mais nous assumons pleinement ce choix : assurer la présence du livre dans un tel quartier nous semblait une nécessité absolue. Il n’y a pas de sujet ! Le profil d’urbaniste de Clara, j’y viens, est un plus indéniable : elle a une vision de la ville, de l’aménagement urbain sans a priori négatif à l’égard du nouveau quartier. Je savais que la perspective d’y créer une librairie n’était pas quelque chose susceptible de lui faire peur, au contraire. Elle était d’autant plus disposée à se projeter dans la durée, en faisant évoluer la librairie en fonction de son environnement, appelé à connaître de nouvelles perspectives avec l’arrivée, en 2026, de la ligne 18 du Grand Paris-Express.

- Qu’en pense l’intéressée ? Avec les quelques mois de recul dont vous disposez depuis l’ouverture de Lagiraf, dans quel état d’esprit êtes-vous ? Avez-vous des regrets ?

Clara : Si j’ai un regret, c’est celui de ne plus disposer d’assez de temps pour lire, suivre le flot des publications !

Hélène : C’est le regret de tout libraire !

Clara : Hormis ce regret, je n’ai que des motifs de satisfactions. À commencer par les retours positifs de lecteurs qui me remercient pour les conseils que j’ai pu leur prodiguer. Forcément, vous vous dites que vous faites un métier utile.

- Mais au risque d’être un peu terre à terre, que disent les chiffres ?

Clara : Ils sont encourageants. Les chiffres de fréquentation ne cessent d’augmenter : beaucoup de lecteurs qui viennent pour la première fois, reviennent. Nous avons été manifestement très vite repérés dans le quartier. Après de premiers mois compliqués, le chiffre d’affaires progresse lui aussi. Au début, les étudiants constituaient le plus gros de la fréquentation. Or, par définition, un étudiant a un budget contraint ; il se procure l’essentiel des livres dont il a besoin à la bibliothèque de son école. Mais depuis quelques temps, s’est ajoutée une nouvelle clientèle : des salariés qui travaillent dans le quartier, des familles nouvellement installées. Un élargissement lui aussi encourageant.

- [ À Hélène ]. Cette progression se fait-elle au détriment de Liragif ?

Hélène : Non, pas du tout. Liragif voit même son chiffre d’affaires progresser. Nous avons juste adopté des horaires complémentaires. Bien nous en a pris : des chercheurs qui travaillent en semaine sur le plateau mettent à profit l’ouverture de Lagiraf pendant l’heure du déjeuner pour faire leurs achats, mais continuent à venir à Liragif le week-end, pour ceux d’entre eux qui habitent dans la vallée. Nous avons poussé les synergies jusqu’à permettre aux lecteurs de savoir via notre site web à quel endroit les livres sont disponibles, en plus de pouvoir les commander indifféremment à l’une ou l’autre des librairies. Cela étant dit, le démarrage de Lagiraf a été plus laborieux que prévu : il a pâti des travaux ayant pris du retard qui ont contraint à repousser l’ouverture à la fin du mois de novembre 2022, au lieu de septembre comme prévu initialement – ce qui nous aurait laissé le temps de faire découvrir le lieu aux étudiants dès le début de la rentrée universitaire et de préparer la période de Noël. Forcément, nous avons eu quelques moments de doute. Actuellement, la librairie pèse un salaire, celui de Clara, un loyer et des charges. Mais après plusieurs mois compliqués, le chiffre d’affaires est désormais en progression constante, y compris en ces mois d’été. Pourtant les étudiants sont pour la plupart déjà partis avant même la fin du mois de mai. Ce qui signifie qu’il y a donc une autre clientèle, ainsi que l’indiquait Clara. La communication porte ses fruits. Sans compter les rencontres qui drainent un public curieux.

Clara : Outre le soutien de Liragif, je peux aussi m’appuyer sur une stagiaire.

- Venons-en à Vo-Vf, le festival dédié aux traducteurs que vous avez créé en 2013. Quelles perspectives offre-t-il à Lagiraf ? Y sera-t-elle associée ?

Hélène : Oui, bien sûr. Une rencontre est prévue à la Scène de Recherche, dès le 28 septembre prochain avec Marc Amfreville, traducteur, et Claire Lambard, directrice du département d’anglais à l’ENS Paris-Saclay. L’occasion d’une première extension de Vo-Vf dans ce quartier où il y a un intérêt évident pour les enjeux de traduction. On y croise des étudiants et enseignants chercheurs de différentes nationalités, qui ont une appétence pour la langue de l’autre.

Clara : Nous mettrons bien sûr les livres à l’honneur, sur place, à l’occasion de l’événement. Par ailleurs, je modérerai une rencontre. Une première pour moi.

- Jamais deux sans trois, dit-on… Après Liragif et Lagiraf, prévoyez-vous de donner naissance au Girafon et, au-delà, créer un nouveau réseau de librairies ?

Hélène : Non, ce n’est pas le projet ! Nous n’avons fait que saisir une opportunité qui risquait de ne pas se représenter de sitôt, de nous lancer dans un projet intéressant intellectuellement. Nous ne voulions pas reproduire Liragif à l’identique, mais nous appuyer sur l’expérience capitalisée pour aller à la rencontre d’un autre public, nous adapter à un autre territoire. De là d’ailleurs le nom de Lagiraf qui souligne la filiation mais aussi la singularité de cette nouvelle librairie.

Les coups de cœur de la rentrée (romans et essais)...

… d’Hélène

– côté littérature : L’homme qui aimait les chiens et Poussières dans le vent de Leonardo Padura, – « Un grand écrivain cubain, qui sera le parrain exceptionnel du festival Vo-Vf 2023 » – ; Héros de Berlin, de Maxime Léo (Actes Sud) – « Un roman malicieux et satirique sur la fabrique d’un héros, au cœur des problématiques, toujours actuelles, qu’a posées la réunification des deux Allemagnes. Du même auteur : Journal d’un Allemand de l’Est. Du côté des romans policiers ; Free queens, de Marin Ledun (Gallimard) – « Une plongée dans les bas-fonds du Nigéria par un auteur engagé qui sait aussi bien manier l’intrigue, les personnages, que la puissance documentaire de son récit. »

– côté essais : Sidérer Considérer, Nos cabanes et Respirer, trois essais de Marielle Macé (tous publiés aux éditions Verdier) – « De petits bijoux poétiques et sensibles de réflexion philosophique, sociologique ou personnelle autour du vivre ensemble et des enjeux actuels » – ; Sortir de chez soi, de Luba Jurgenson (éditions La Contre Allée) – « Le témoignage personnel d’une des plus grandes traductrices du russe sur son rapport aux langues, à la traduction. »

… de Clara :

– côté littérature : L’enragé, de Sorj Chalandon (éditions Grasset) ; Perspective(s), de Laurent Binet, éditions Grasset ; Mungo, de Douglas Stuart (éditions Globe).

– côté essais : Paroles de machines. Dialoguer avec une IA, d’Alexei Grinbaum (Humensciences) ; La chair est triste hélas, d’Ovidie (Julliard) ; Incognita incognita où le plaisir de trouver ce que l’on ne cherchait pas, de Mark Forsyth (Les Éditions du Sonneur).

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Sylvain Allemand
Sylvain Allemand

Journaliste

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