Les lumières, plus que jamais…
Nous étions en train de rédiger un compte rendu du premier TEDx Saclay quand les événements de ce vendredi 13 novembre 2015 sont survenus. Une fois passé le mouvement de stupeur, nous avons éprouvé le besoin de persévérer dans notre tâche pour partager les idées innovantes et l’énergie communicative des intervenants. Plus que jamais, c’est bien de Lumières – de celles qui jettent des ponts et des passerelles entre des univers disciplinaires, professionnels, artistiques – dont nous avons besoin…
Inutile de procéder à un micro-trottoir pour connaître les impressions de ceux qui ont assisté, ce 12 novembre dernier, à la première édition du TEDx Saclay dans l’amphithéâtre de l’IOGS où des intervenants d’horizons très différents se succédaient. Il suffisait d’entendre les éclats de rire et de voir les yeux briller, les visages radieux, pour se douter que leurs réactions auraient été quelque chose du genre : « J’y étais ! » ou « A quand, la prochaine édition ?! ». Sans compter les inévitables : « C’était lumineux », « Eblouissant », etc. Ni oublier le « Comme cela fait du bien d’entendre des personnes aussi passionnées et passionnantes ».
Rien n’était pourtant gagné, vu la densité du programme : pas moins d’une dizaine d’interventions, le tout en plus de trois heures, pause comprise. De quoi friser l’indigestion ! En fait, et cela aurait pu être une autre réaction recueillie au cours de notre hypothétique micro-trottoir, nous n’avons tout simplement pas vu le temps passer, tant les intervenants se sont révélés effectivement passionnés et passionnants. Expérimenté ou pas, artiste, entrepreneur, chercheur ou autre, chacun a joué le jeu, nous emmenant, avec ou sans support, dans son univers, pour nous faire découvrir une idée innovante, issue de travaux de recherche sinon d’une expérience entrepreneuriale et/ou artistique.
Une calligraphie revisitée
Après la première intervention, celle de Julien Breton, on pouvait cependant craindre pour les autres intervenants, tant cela commençait très fort. « Artiste de la calligraphie », ainsi qu’il se définit, il en propose une vision à des années lumières, si l’on peut dire, de la représentation classique. Qui dit calligraphie imagine a priori un « ascète », s’adonnant à la méditation pour mieux se livrer à son art. Tout le contraire de notre artiste : « Moi, je suis un hyperactif, je bois, je fume ». Et le même de confier comment il a manqué de peu d’embrasser une carrière de… délinquant. Les prisons, il connaît (sans qu’on sache cependant dans quelles circonstances), mais en y posant un regard inattendu. « Ce sont des lieux peuplés d’artistes qui s’ignorent ». Une rencontre marquante avec un professeur se révèlera décisive. Julien Breton a onze ans. « Avec l’enfance que tu as vécue, lui dit ce professeur, l’école, ce ne peut qu’être ta chance ». Autre déclic, cette fois à 21 ans : il se voit offrir un livre de calligraphie de l’illustre Hassan Massoudy. « Je découvrais un art qui n’exigeait pas la connaissance préalable de codes, à la différence des arts classiques. » Le même : « La calligraphie m’a permis de toucher les gens en les amenant au sens par l’esthétique ou à l’esthétique par le sens. » Tout en revendiquant l’influence de ses aînés calligraphes, il en renouvelle l’approche. D’abord, en inventant un alphabet comme un pont entre les cultures arabe et occidentale, et en traduisant des phrases, qu’il n’hésite pas à emprunter à des textes de rap. A commencer par celle-ci : « Le vrai pouvoir est ininterrompu ». Comprendre, si tant est que cela soit nécessaire : il est dans l’épanouissement de soi. Poursuivant son chemin, Julien s’ouvre davantage à la littérature, celle d’un Khalil Gibran. Puis il découvre la technique de photographie dite en « pause longue » et qu’une longue tradition d’artistes (Man Ray, Picasso, etc.) a exploitée. Il s’en inspire en mettant à profit le mouvement et le geste du calligraphe dans l’espace. Démonstration sur scène : Julien Breton esquisse une calligraphie avec une source lumineuse, devant un photographe. Le résultat : une photo projetée sur l’écran sur laquelle on peut lire… النور, autrement dit el nour, qui signifie… lumière (Halima, notre collègue, qui a séjourné dans plusieurs pays arabophones, et qui se trouve à nos côtés, confirme). Effet wahouh garanti. Y compris pour les illustrations d’autres calligraphies produites aux quatre coins de la planète. Une expression originale, au carrefour de trois univers – la photographie, l’écriture et une forme d’ascèse au sens où, précise notre artiste calligraphe, la calligraphie est aussi affaire d’énergie -, mais qui lui vaut sur son site des remarques désobligeantes de personnes qui lui reprochent d’être un « copieur ». Ni plus ni moins. Lui revendique la filiation. Sans doute parce que c’est une façon de jeter des ponts entre générations d’artistes. Rien ne l’arrête : il poursuit son cheminement, cette fois en jetant un pont avec l’univers de la chorégraphie, entrainé en cela par le mouvement impliqué par la calligraphie lumineuse. En résultera un spectacle en Algérie. Avec toujours la même attention ayant guidé son travail : « Faire passer un message de respect de la différence ». A l’attention de ceux qui, en France ont « une conception excluante » de la laïcité, ou qui, dans certains pays du monde arabe, n’admettent pas l’association de la figure de la femme à la calligraphie, a fortiori sur une scène… (Pour en savoir plus, cliquer ici).
Quand un physicien dialogue avec des designers
Les étoiles encore dans les yeux (et l’esprit encore en pleine cogitation), nous voilà embarqués, cette fois, dans le récit d’une rencontre entre physique et… design, par Julien Bobroff, physicien du Laboratoire de Physique des Solides (Université Paris-Sud), qu’on ne présente plus. Avec le talent qu’on lui connaît, il commence par expliquer les visions successives de la lumière par les physiciens : de la plus ancienne (la lumière comme rayons, propice à une vision géométrique quant à la manière dont ils réagissent au contact d’une surface) à la plus récente, celle la physique quantique développée à partir du début du XXe siècle, en passant par la vision ondulatoire.
Puis il nous explique comment il a cherché à rendre plus accessibles au grand public les résultats de ses recherches. Tout commence en 2005, Année mondiale de la physique, qui l’amène à intervenir dans des classes de collèges et de lycées. Quelques années plus tard, en 2011, l’année que le CNRS consacre à la supraconductivité, en France, il noue un premier contact avec des élèves designers de l’ENSCI les Ateliers, en pensant naïvement obtenir d’eux qu’ils « embellissent » ses supports de présentation et d’expérimentation. Par modestie, il oubliera de préciser que ses efforts lui vaudront, en 2011, d’être lauréat du prix Jean Perrin de la popularisation scientifique.
En 2014, l’annonce de l’année internationale 2015 de la lumière l’incite à aller plus loin. « En réfléchissant à la manière de parler de la lumière du point de vue de la physique, j’ai pris conscience de l’étrangereté des phénomènes que j’étudiais. » De là le travail avec des élèves de l’Ecole Estienne, invités à représenter des sujets aussi divers que l’équation de propagation, la physique quantique, la vie au quotidien du personnel d’un centre de recherche (le Synchrotron). A chaque fois, une proposition inattendue : une séquence vidéo, un ouvrage pour la jeunesse… Là où il s’attendait à voir réaliser une commande, il se retrouve ainsi dans un dialogue avec des designers en herbe qui ne s’en laissent pas compter. « Ces artistes designers me décalaient vers un monde esthétique. » Un dialogue qu’il juge fructueux et qui se poursuit d’ailleurs aujourd’hui dans le cadre d’un groupe de recherche mixte entre l’Université Paris-Sud et le CNRS qui se propose de réfléchir à d’autres manières de parler de science. Et Julien Bobroff de conclure par un plaidoyer pour la vulgarisation. « Beaucoup plus de chercheurs devraient y participer car elle redonne la capacité d’émerveillement devant son champ de recherche ». Au vu de sa propre performance, on ne peut que lui donner raison (pour en savoir plus, cliquer ici).
Et le reste des interventions à l’avenant avec Sandra Rey, qui, à travers son projet Glowee, présente un champ méconnu quoique renvoyant à des pratiques et savoirs anciens : la bioluminescence. Soit le fait de produire de la lumière naturelle (sans électricité !), à la manière de poissons, des bactéries et certains matériaux. Et Sandra Rey d’expliquer en quoi elle peut constituer une solution pour satisfaire des besoins en éclairage et, au-delà, répondre au défi de la transition énergétique. Une illustration au passage du fait que les conférences TED sont bel et bien l’occasion de découvrir des idées ayant vocation à transformer le monde.
De l’innovation frugale
Tout aussi stimulante fut l’intervention de Philippe Aubourg, l’ancien directeur du 503 et dont on découvre (c’est notre cas), un intérêt pour l’ « innovation frugale ». Laquelle consiste, comme son nom l’indique, à innover avec les moyens du bord, dans l’esprit du « Dot it yourself », pas seulement pour se faire plaisir mais en vue de permettre « au plus grand nombre d’accéder aux biens essentiels ». Innovation qu’il a, pour ce qui le concerne, découverte suite à plusieurs rencontres, à commencer par celle d’Ernesto, un musicien ashaninka… Et le même Philippe Aubourg de citer plusieurs exemples qui montrent que cette innovation ne relève plus de l’utopie : comme ce spectomètre conçu à partir de matériels de récupération ; le kit Gynéco d’urgence conçu, lui, par le collectif féminin espagnol Gyne Punk ; le Q-Drum, qui permet de transporter de l’eau dans des conteneur cylindrique qu’on fait avancer comme une roue ; MittiCool, un réfrigérateur qui fonctionne sans électricité, conçu en Inde, par un potier… Autre exemple, tout aussi inattendu, qui montre que cette innovation frugale n’a décidément pas de limites : la Cathédrale de Christchurch (en Nouvelle Zélande), dont la structure est entièrement conçue en bois et transportable par conteneurs. Bref, l’innovation frugale est déjà là – il suffit de surfer sur le net pour retrouver ces exemples et plus encore. Mieux, elle est prise au sérieux par les industriels et les grandes écoles, comme en témoigne la création de la Chaire Industrielle, d’Innovation et Ingénierie Frugales (3IF), mise en place pour codifier la démarche de cette innovation, sensibiliser les entreprises et leur R&D, développer des lieux de connexion, former des chercheurs et ingénieurs.
A défaut d’être frugale, celle que devait ensuite présenter Anaïs Barut, n’en a pas moins retenu l’attention puisqu’elle révolutionne le diagnostic des cancers cutanés en faisant du problème – la lumière en l’occurrence – une partie de la solution, en améliorant les conditions du diagnostic, tout en en réduisant son coût et… les motifs d’inquiétude du patient. Une innovation développée dans le cadre de DAMAE Medical, une start-up cofondée, notamment, avec un autre élève issue de la Filière Innovation-Entrepreneurs (FIE) de l’IOGS et que nous avons déjà eu l’occasion de présenter dans l’entretien qu’Anaïs nous a accordé (pour y accéder, cliquer ici). Comme l’incite à le faire les conférences TEDx, elle a aussi témoigné de son parcours de startuppeuse, non sans souligner l’importance qu’a revêtu pour elle l’écosystème de Paris-Saclay. « Si vous voulez entreprendre, vous êtes au bon endroit ! ».
Des alliances inédites
Sans transition – et c’est précisément ce qui fait le charme de ces conférences TEDx – Jean-Guy Henckel, témoignait de son Réseau Cocagne qui fédère près de 130 structures d’insertion par l’activité maraîchère ou horticole (Jardins de Cocagne et Fleurs de Cocagne). Des jardins où, dit-il joliment, « on apprend à semer et à s’aimer ». Car malheureusement, les personnes qui y sont accueillies ont tellement intégré l’image de pauvreté qu’on leur renvoie, « qu’elles finissent par se détester »…
Pour notre part nous l’avons rencontré la première fois il y a une dizaine d’années, pour un ouvrage sur les entrepreneurs sociaux, sans savoir que nous le retrouverions sur le Plateau de Saclay, à la ferme du Limon, précisément, où il a installé le siège du réseau en se faisant le chantre d’ « alliances inédites » entre pouvoirs publics, monde associatif et entreprises, y compris du CAC 40, pour mieux surmonter les défis de notre temps. Un vœu qu’il formule dans la pure tradition des utopistes de sa Franche Comté natale : les Proudhon, les Fourrier et autres Considérant. Non sans l’appliquer déjà à la lettre comme en témoignent les exemples de partenariats avec de grandes entreprises que la charte de TEDx lui interdisait de citer, mais que nous pouvons mentionner, car ce sont des acteurs du Plateau de Saclay et non des moindres : EDF, Danone ou encore le Novotel de Saclay, etc. Signalons que le même Jean-Guy Henckel participe à la chaire industrielle 3IF susmentionnée, illustrant son souci de contribuer à tisser des liens entre acteurs du Plateau de Saclay (pour en savoir plus, cliquer ici) –
Voilà pour un aperçu du panel qui comptait aussi Nadine Bongaerts, une Hollandaise, qui se place résolument au carrefour de la recherche (elle est biologiste, à l’Inserm), des sciences de l’éducation, de l’entrepreneuriat et du développement technologique ; Ramin Farhangi, ancien professeur de mathématique et de physique au lycée, qui vient de créer l’Ecole dynamique, un établissement scolaire où les enfants sont libres d’apprendre… comme ils le souhaitent (étonnant même si on attend encore de voir – l’école n’a que quelques mois d’existence) ; Patrice Fosset, un consultant qui amène à faire reconnaître l’intelligence du cœur, dans l’univers des entreprises ; last but not least, la comédienne, musicienne et danseuse Ann Papoulis Adamovic, qui nous a décliné les couleurs de la lumière à travers une performance au croisement de la danse, de la poésie et du graphisme…
Comment naissent les idées
A quoi s’est ajoutée la projection de deux vidéos d’autres conférences TEDx, ainsi que le stipule le cahier des charges de l’organisation TED. Une séquence qui fut l’occasion de (re)découvrir l’intervention de Cédric Villani – parrain de TEDx Saclay, mais malheureusement empêché pour cause de déplacement au Portugal – faite lors du TEDx Paris du 6 octobre 2012 sur la genèse d’une idée. Passionnant ! Tel un cuisiner, notre Médaille Field 2010 a énuméré pas moins de sept ingrédients qu’on vous laisse découvrir (pour accéder à la vidéo, cliquer ici). Retenons juste ici la subtile alchimie que représente le processus fait de travail intense, mais aussi de flânerie et de « hasard » (mais de celui qui favorise les esprits préparés, comme on l’imagine, selon la formule de Pasteur). Ou cet autre ingrédient qui donne sens au projet de Paris-Saclay, à savoir : la nécessité d’un environnement propice, en l’occurrence un contexte urbain, qui fait qu’une ville est une ville, favorable aux rencontres non programmées et pourtant essentielles, car sources d’idées nouvelles et/ou de projets. L’autre vidéo donnait à voir la conférence donnée en mai de cette année, lors du TEDx Syndey, par Tom Uglow, qui, après plusieurs années passées chez Google, mène des projets visant à mettre de nouveaux outils numériques au service de la création artistique (pour accéder à sa vidéo, cliquer ici).
Pour en revenir à nos intervenants présents en chair et en os, rappelons que c’était leur premier TEDx. Avec ou sans powerpoint, diapositives ou autres supports, ils ont su retenir notre attention, nous surprendre, nous faire réfléchir, nous émouvoir, que nous ayons adhéré ou pas totalement à leurs idées innovantes. Tous étaient mus manifestement par le même plaisir de partager leur passion, leur univers, en n’hésitant pas à mêler des anecdotes personnelles, des éléments de leur parcours biographique à des considérations théoriques ou professionnelles, respectant bien en cela l’esprit des conférences TEDx. On saluera donc encore la performance, mais aussi, en passant, le travail du coach, une autre marque de fabrique de ces dernières.
Des lumières au pluriel
L’ensemble justifiait pleinement le choix du pluriel affiché en titre (Les Lumières) alors que c’est le singulier qui a été retenu pour le thème de l’année internationale de la science. En référence à la pluralité des points de vue et des formes de lumières, mais aussi à ce mouvement de pensée, né « officiellement » il y a trois siècles, en 1715, à la mort du Roi Soleil…
Si d’autres mots sont revenus tels des leitmotives, c’est bien ceux de « pont » et de « passerelle » (à construire ou à franchir). A se demander parfois si, au final, nos intervenants ne résumaient pas de la meilleure manière l’esprit « Paris-Saclay », un territoire qui a justement vocation, à travers son université et sa dynamique de cluster, à jeter des ponts, des passerelles entre des univers très variés, qui se méconnaissent encore.
Il est vrai qu’Assya Van Gysel, la grande prêtresse du TEDx Saclay, avait donné le « la » en faisant part, dans ses propos d’introduction, de son rêve d’enfant : construire des ponts ! C’est dire si elle était prédisposée à devenir ingénieur en génie civil. Ingénieur, elle l’est bien devenue, mais en télécommunications (elle est cadre chez Alcatel Lucent). Ce qui reste, malgré tout, une manière de faire des connexions ! De fait, elle reconnaît avoir le sentiment d’en avoir établies, à travers ses projets professionnels et ce, dans un environnement international. « TEDx Saclay est encore l’occasion de créer des ponts, entre les sciences, les humanités, les arts, le design, etc. » Au sein de Paris-Saclay, mais aussi entre Paris-Saclay et le reste du pays et même à l’international (plusieurs des intervenants sont d’ailleurs extérieurs à l’écosystème).
Paris-Saclay, un terreau favorable
Aurait-elle pu songer à faire un TEDx ailleurs qu’à Paris-Saclay ? On devine la réponse : sans doute pas ! Il suffit de l’entendre parler de ce territoire où elle vit depuis 1996 (elle est orcéenne) pour s’en convaincre. Reconnaissant n’avoir commencé à le découvrir qu’en ce début d’année, elle dit avoir définitivement pris la mesure de sa richesse humaine. « J’y ai rencontré des gens formidables : des scientifiques, y compris en sciences sociales et humaines [pourtant pas les plus représentées à Paris-Saclay ! ], des artistes, des entrepreneurs, des designers, etc. » Bref, on l’aura compris, son TEDx ne pouvait avoir lieu que sur le Plateau de Saclay. C’est d’ailleurs dans un de ces lieux emblématiques, le PROTO204 qu’elle a animé ses ateliers et rencontré la plupart des membre de l’équipe organisatrice et des partenaires. Le tout à la faveur de « synchronicités », comme elle s’est plu à le dire dans l’entretien qu’elle nous a accordé en amont de l’événement (pour y accéder, cliquer ici).
Entre le moment de tester le projet auprès d’intervenants potentiels, et la tenue de cette conférence, ce 12 novembre, rappelons que seuls quelques mois auront suffi pour l’organiser. C’est dire si le terreau était favorable, mais aussi l’implication d’une équipe qu’Assya n’a pas manqué de remercier : une petite dizaine de personnes, qui ont travaillé d’arrache-pied et pour la plupart à distance, ne se rencontrant enfin de visu que la veille !
A ceux qui pourraient nous reprocher de manquer de discernement devant ce qui n’est après tout qu’une énième TEDx, nous opposerons juste notre bonne foi. Nous avons beau chercher, nous ne trouvons rien à redire. Même le seul couac dont nous pourrions faire état a ajouté à la bonne ambiance, puisqu’il s’agissait d’une panne de courant qui a fait débuter le cocktail dans l’obscurité !
Un grand merci à Hugo Noulin, pour ses photos (Hugo Noulin, que nous avons eu l’occasion d’interviewer sur ses activités dans le cadre d’Action Création – entretien à paraître prochainement).
Journaliste
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