« La tête experte, les pieds sur terre et le cœur chaud. »
On peut être un expert et citoyen, répondre à des enjeux planétaires à travers un projet même modeste en apparence. C’est l’une des convictions qui animent Chantal Monvois, la nouvelle déléguée générale de la Fondation AgroParisTech – par ailleurs en charge des partenariats et, depuis peu, responsable de la mission d’ouverture sociale. Une conviction forgée au fil d’une carrière qui passe par des expériences au sein d’un grand groupe, d’une ONG et d’une fondation d’entreprise. Et que confortent les perspectives offertes par le transfert prochain des établissements franciliens d’AgroParisTech sur le Plateau de Saclay.
– Avant d’en venir à la fondation, pourriez-vous pour commencer rappeler ce que recouvre AgroParisTech ?
AgroParisTech est un établissement d’enseignement supérieur et de recherche dédié aux sciences du vivant et de l’environnement, issu d’une fusion intervenue en 2007 entre trois écoles : l’Institut national agronomique Paris-Grignon (INA PG), l’Ecole nationale du génie rural, des eaux et des forêts (Engref), et l’Ecole nationale supérieure des industries agricoles et alimentaires (Ensia), à Massy. L’établissement totalise 2 400 étudiants, 230 enseignants-chercheurs répartis sur neuf sites : cinq en province (Clermont-Ferrand, Nancy, Montpellier, Reims et Kourou) et quatre en Ile-de-France (deux à Paris intra-muros, un à Massy et un à Grignon), appelés à se regrouper sur le Plateau de Saclay. L’ensemble a vocation à répondre à trois enjeux majeurs : nourrir le monde (en couvrant l’ensemble de la chaine alimentaire, de la production agricole à nos assiettes en passant par l’industrie agro-alimentaire et la qualité des produits) ; la santé pour tous via l’alimentation ; enfin, le respect de l’environnement dans toutes ses composantes (eau, entretien des forêts, assainissement, etc.).
– Si maintenant vous deviez « pitcher » la Fondation d’AgroParisTech ?
Notre Fondation fête ses cinq ans cette année. Elle a été co-créée par l’établissement AgroParisTech, l’association des Alumni et la Maison des Ingénieurs Agronomes, qui gère le patrimoine de l’école. A son origine, elle avait, comme n’importe quelle autre fondation, vocation à être un outil de défiscalisation des partenaires engagés auprès de l’établissement. L’an passé, nous avons fait le constat qu’elle pouvait apporter beaucoup au rayonnement d’AgroParisTech et de son réseau d’Alumni. Nous avons donc entrepris d’en redéfinir la stratégie en la positionnant désormais en appui aux membres de la communauté AgroParisTech dont l’action ou l’initiative, aussi petite soit-elle, a un rapport avec les grands enjeux de la planète.
AgroParisTech a pour elle d’être un réseau d’expertises unique, de chercheurs, d’enseignants-chercheurs, d’étudiants, sans oublier nos partenaires – établissements de recherche, entreprises, ONG et collectivités. Ancrée dans ce réseau, la Fondation peut donc non seulement faire prendre conscience à chacun qu’il peut contribuer à imaginer des solutions pour les grands enjeux de la planète, mais encore l’accompagner dans la réalisation de son projet aussi modeste soit-il, encore une fois, dès lors qu’il relève des sciences du vivant et de l’environnement. Déjà, AgroParisTech s’est naturellement imposée comme un creuset de formations et de recherches scientifiques au service de l’économique, du social et de l’environnemental. A travers la Fondation, nous souhaitons que chacun puisse y contribuer à son échelle. Ce que dit bien notre signature : « Ensemble, citoyens du vivant ».
– Comment cette nouvelle stratégie a-t-elle été élaborée ?
Elle l’a été durant six mois par un groupe de travail, qui réunissait outre l’équipe de la Fondation, des étudiants, des chercheurs, des personnels de l’établissement et des partenaires. Elle a été présentée officiellement en mai 2016, aux médias, d’abord, puis à des partenaires historiques et potentiels. Cette présentation a été l’occasion de lancer une première campagne de levée de fonds d’un million d’euros.
Même si elle n’est plus la principale raison d’être de la Fondation, la mission technique de défiscalisation reste d’actualité. Nous continuons par ailleurs à soutenir les chaires partenariales d’AgroParisTech. Pour mémoire, les huit premières d’entre elles ont vu le jour en 2006 et sept nouvelles sont en cours de création dont certaines en partenariat avec des établissements de Paris-Saclay. Autant de chaires que je coordonne au titre de directrice des partenariats. Elles sont des lieux importants de co-construction de programmes de recherche et de formation, avec des partenaires privés autour de problématiques qui demandent à être encore défrichées.
– Quelle est la réception de cette stratégie auprès des chercheurs, étudiants et personnels d’AgroParisTech ?
On n’intègre jamais tout à fait AgroParisTech par hasard : ceux qui y entrent, que ce soit comme étudiant, enseignant-chercheur ou membre du personnel administratif, sont sensibilisés aux enjeux de la planète et sont naturellement amenés à mettre leur expertise et engagement citoyen au service d’un projet ou d’une initiative. La Fondation avait donc une carte à jouer en se fixant pour mission de soutenir ceux émanant aussi bien de l’établissement que du réseau des Alumni, et en faisant ainsi grandir un peu plus l’image d’excellence qui nous est reconnue au plan mondial. Bien plus, nous encourageons les porteurs de projets à s’associer à d’autres membres de la communauté AgroParisTech.
– A quoi peuvent ressembler ces initiatives ?
En voici un premier exemple : Agros Migrateurs [photo ci-contre], une association étudiante créée l’an passé, avec pour vocation de favoriser l’accueil de jeunes migrants ayant dû interrompre leurs études universitaires dans le domaine des sciences du vivant ou de l’environnement, de façon à ce qu’ils puissent retrouver un cursus leur permettant d’acquérir la maitrise de la langue française, un diplôme et par là-même une vie digne en France. Cette démarche a été co-construite par des étudiants avec des enseignants-chercheurs et des administratifs d’AgroParisTech. Chaque migrant peut être ainsi accompagné par un binôme constitué d’un étudiant et d’un représentant de l’une des deux autres catégories.
En voici un deuxième exemple : SEA Plastics [photo ci-contre], un projet porté par des jeunes, qui veulent lutter contre la pollution des océans par les micro-plastiques. Au moment où je vous parle, ils sont en train de mener une mission en Méditerranée pour étudier en profondeur ce qui se passe dans les océans et les mers. Ce qui n’avait jamais été fait : jusqu’à présent, on étudiait les surfaces. Nous avons donc soutenu ce projet qui nous paraissait pertinent au regard de ce qui peut être fait pour mieux maitriser le respect de l’environnement.
– Comment encouragez-vous concrètement ce genre d’initiatives ?
A travers trois missions : l’initiative « Apprenant », qui délivre des Bourses d’études de façon à permettre à un étudiant de suivre une formation à l’étranger ou une expérience à l’international (bourses d’attractivité ou de mobilité internationale) ou de suivre sa scolarité (bourses d’aides sociales pour les étudiants issus de milieux défavorisés), ces bourses s’adressant aussi à des étudiants étrangers qui souhaitent suivre une formation à AgroParisTech. L’initiative « Citoyen », ensuite, qui délivre les Trophées de la Citoyenneté : ces prix visent à permettre à tout un chacun de mener un projet, seul ou en équipe, qui réponde à un défi planétaire. En ont bénéficié – entre autres – les deux initiatives que je vous ai citées : Agros Migrateurs et SEA plastics. Enfin, l’initiative « Entrepreneur » destinée à soutenir, au travers des Prix de l’entrepreneuriat, l’esprit d’entreprendre et l’autonomie, notamment via la création de start-up. Outre un soutien financier pour l’amorçage de leur projet, les lauréats bénéficient d’un mécénat de compétence au travers de l’implication d’enseignants-chercheurs ou de nos partenaires. Trois missions donc, qui s’ajoutent à celle, technique, de défiscalisation, que j’évoquais tout à l’heure.
– En quoi consiste concrètement le mécénat de compétence de vos partenaires ?
Pour l’essentiel, il consiste à faire bénéficier les porteurs de projets de la Fondation, des compétences des collaborateurs de nos partenaires. Par exemple, Mazars, un important cabinet conseil, anime des workshops sur les levées de fonds et le business model. Je ne résiste pas à l’envie de relever que les intervenants sont eux-mêmes d’anciens d’AgroParisTech, ravis d’aider ainsi nos jeunes.
– De quels moyens financiers disposez-vous pour mener à bien ces missions ?
Pour notre première levée de fonds, nous avons visé, comme indiqué, le million d’euros. Ce peut paraître peu au regard de collectes effectuées par de grandes écoles, mais nous n’en sommes qu’au début d’une nouvelle aventure.
– Jusqu’à quelle hauteur pouvez-vous vous engager financièrement dans un projet ?
Tout dépend de son objet et de son degré de maturation. Pour les initiatives « entrepreneur », les prix se déclinent en plusieurs catégories : un prix « créativité », destiné a priori aux étudiants de première année (et dotés de quelques centaines d’euros par lauréat) ; un prix « maturation », destiné aux étudiants de 2e ou 3e année, en cursus ingénieur ou Master, en vue de les encourager à approfondir un concept (500 à 1 000 euros sont alloués par lauréat) ; enfin, un prix « entreprendre » pour des projets plus aboutis, ayant déjà un business model (5 000 euros par lauréat). Pour les autres initiatives, nous allouons quelques milliers d’euros, le montant étant variable selon la nature du projet. J’ajoute – et c’est un troisième apport qui s’ajoute à l’apport financier direct et au mécénat de compétence – que nous mettons à disposition la Fondation pour la réalisation d’opérations de crowdfunding (les donateurs peuvent bénéficier de la défiscalisation au même titre que nos partenaires). Agros Migrateurs a pu ainsi collecter jusqu’à 5 000 euros, l’an passé, via une campagne lancée par notre intermédiaire.
Cela étant dit, au-delà du soutien financier, nous accordons aussi beaucoup d’importance à l’accompagnement des jeunes en devenir professionnel ou de nos Alumni pour les aider à s’épanouir dans le rôle d’expert reconnu, mais aussi conscient des enjeux de la planète et du fait que chacun peut participer à la responsabilité sociale de l’entreprise ou de l’établissement dans lequel il se trouve. Comme j’aime à dire, quand on est AgroParisTech, on a la tête experte, les pieds sur terre et le cœur chaud ! Pour avoir été responsable d’une fondation d’entreprise, je sais combien il faut pouvoir compter sur ses collaborateurs pour s’engager personnellement et faire vivre au quotidien une politique de RSE. C’est l’état d’esprit que nous souhaitons insuffler à travers de notre Fondation.
– Concernant les start-up, quelles sont celles ayant bénéficié de votre soutien ?
Je pense en particulier à Matatie [photo ci-contre], qui conçoit des biscuits pour les enfants poly-allergiques. Ce projet est né de l’association d’une ingénieure d’AgroParisTech et d’une étudiante de l’EM Lyon – il est donc bien dans l’esprit des projets que notre Fondation a vocation à soutenir. Ces deux startuppeuses ont d’ores et déjà recueilli plusieurs trophées et des prix. Elles étaient récemment invitées au SIAL [Salon International de l’Alimentation], dans l’espace start-up. Je peux témoigner du fait que bien que sans œufs, sans lait, sans farine, sans fruits secs, etc., leurs biscuits sont proprement délicieux !
Autre exemple : Tassiopée [photo ci-dessous], un projet porté par quatre jeunes, qui ont mis au point des tasses « gourmandes » (à base de gaufrettes enrobées de chocolat), pour lutter contre la pollution par les tasses en plastique et faire par la même occasion de l’instant café un instant gourmand. Cela peut paraître simple. En réalité, ses fondateurs ont dû relever le défi de faire tenir le café à 90° pendant une trentaine de minutes, dans une tasse que vous ne pouvez manger qu’à la fin et pour cause.
Rappelons qu’AgroParisTech propose depuis plusieurs années un itinéraire entrepreneuriat, dont Catherine Lecomte assure la gestion [pour en savoir plus, voir l’entretien qu’elle nous a accordé, en cliquant ici]. C’est naturellement un vivier de projets que nous pouvons soutenir dès lors qu’ils témoignent d’un engagement en faveur de la planète. Les candidats aux prix Maturation et Entreprendre sont issus de cet itinéraire.
– Un mot sur le Food Inn Lab à l’inauguration duquel vous avez participé. Dans quelle mesure s’inscrit-il dans votre stratégie ?
C’est pour nous un outil formidable, qui permet de garantir aux porteurs de projets que nous soutenons, la possibilité de disposer, en plus d’un appui financier et d’un mécénat de compétence, d’un lieu avec des locaux particulièrement adaptés : en plus de bureaux et d’une salle de créativité, les porteurs de projets disposent de locaux en propre ou partagés pour faire leurs tests et expériences. Sans compter la proximité avec les chercheurs dont ils peuvent solliciter les conseils au plan scientifique ou technique. Comme vous avez pu le constater, les start-up qui y sont hébergées sont toutes animées du désir d’agir en responsabilité vis-à-vis des enjeux de la planète. C’est dire si nous travaillons étroitement avec le Food Inn Lab.
– Venons-en à vous. Qu’est-ce qui vous a prédisposé à prendre la direction de cette fondation en plus de vos autres responsabilités au sein d’AgroParisTech (vous êtes en charge des partenariats et de la mission sociale) ?
Je suis moi-même diplômée d’AgroParisTech (INA PG 1981, promo 1984). J’ai fait le premier tiers de ma carrière (années 85-96) en entreprise, dans le domaine des ingrédients alimentaires, en charge de partenariats, de la communication, du marketing et de la stratégie. Le 2e tiers (1997-2008), je l’ai effectué dans une ONG, le GRET – en partenariat avec l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). J’ai notamment monté une stratégie de lutte contre la malnutrition des nourrissons dans les pays en développement, à Madagascar, en Asie et en Afrique. De cette expérience, j’ai acquis la conviction qu’il est possible de co-construire entre mondes qui se parlent peu, et qu’être en confiance et à l’écoute les uns des autres permet d’allier les expertises et d’innover concrètement.
Le troisième tiers de ma carrière (2008-2015), je l’ai occupé comme Déléguée générale de la Fondation Vinci. Pour mémoire, celle-ci a pour vocation à soutenir des projets de lutte contre l’exclusion dans des territoires où le groupe est présent, en incitant chacun des collaborateurs à faire profiter les associations locales, de ses compétences.
Comme vous pouvez le constater, il s’agit d’expériences très différentes, mais ayant cependant un fil conducteur : faire travailler ensemble des mondes qui ne se connaissent pas, à travers des projets qui fassent prendre conscience à chacun de sa capacité à agir avec les autres, dans une démarche partenariale. Comme j’ai encore à dire aussi, mon métier n’aura jamais cessé de consister à faire… le dictionnaire.
– Quelles circonstances vous ont amenée à rejoindre la Fondation AgroParisTech ?
En 2015, j’ai voulu faire profiter de mon expérience à mon école d’origine. Et ce n’est pas sans une certaine fierté – j’assume le mot – que j’ai pris la direction de sa Fondation pour en clarifier les missions et la mettre au service du rayonnement de l’établissement. AgroParisTech ne l’a certes pas attendue pour s’engager dans les enjeux de la planète. Si elle apporte un plus, c’est, encore une fois, en faisant prendre encore un peu plus conscience à chacun qu’il peut contribuer à la mobilisation collective, à travers un projet qui lui tient à cœur.
J’ajoute qu’il n’est pas banal d’être au carrefour d’enjeux aussi importants que l’alimentation de la population, la santé pour tous et la préservation de l’environnement et ce, en s’appuyant sur une expertise développée depuis plus de 180 ans. C’est dire aussi si AgroParisTech a beaucoup à dire et à apporter. La Fondation est là pour le rappeler à travers son soutien à des initiatives et projets concrets.
– Comparée à d’autres établissements de recherche, AgroParisTech s’est tôt engagée dans la valorisation de la recherche. Dans quelle mesure cela sert-il votre mission de soutien aux entrepreneurs innovants ?
Les enseignants-chercheurs d’AgroParisTech ont de fait été depuis toujours en lien avec le monde économique et industriel. Aujourd’hui plus que jamais, l’établissement entend renforcer sa mission de valorisation de la recherche. Le poste de directeur scientifique a été récemment transformé en directeur de la recherche et de la valorisation. Pour autant cette dernière n’est pas seulement économique. Elle entend s’inscrire aussi dans une démarche de transfert de nos acquis scientifiques au service des populations de pays du Sud. Une évolution qui conforte l’utilité de la Fondation, qui peut prendre part à cette valorisation au travers de ses trois nouvelles missions, que j’exposais tout à l’heure.
– Comme vous l’avez rappelé, AgroParisTech compte plusieurs sites, dont quatre sont appelés à rejoindre le Plateau de Saclay. Comment appréhendez-vous cette perspective ? Dans quelle mesure sert-elle la stratégie de votre Fondation ?
La Fondation AgroParisTech est au cœur d’alliances, avec des partenaires économiques et d’autres établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Comme j’aime à dire, elle est une ruche où chaque abeille sait le travail qu’elle à faire : les étudiants, les Alumni et les enseignants-chercheurs dans l’apport d’initiatives et de projets ; les partenaires, au travers du mécénat de compétence et d’un soutien financier, sans oublier le Food Inn Lab, qui, en plus de locaux, assure un accompagnement aux porteurs de projets entrepreneuriaux.
Notre souhait, c’est d’y accueillir d’autres abeilles pour disposer de plus de moyens (financiers, mais aussi en termes de mécénat de compétence) et produire ainsi encore plus de miel, en valorisant notre ancrage territorial. C’est dire si Paris-Saclay est une formidable opportunité pour renforcer notre réseau partenarial. Plusieurs des chaires en cours de création que j’ai évoquées le seront d’ailleurs avec des établissements situés sur le Plateau de Saclay.
Paris-Saclay, c’est aussi un nouveau territoire où se trouvent déjà de nombreux acteurs avec lesquels nous pourrons nous allier. Y compris dans le domaine de l’économie sociale et solidaire ou de l’entrepreneuriat social. Parmi ceux avec lesquels j’ai déjà engagé des relations étroites il y a d’ailleurs le Réseau Cocagne, installé à Vauhallan, et avec lequel nous examinons la manière de renforcer notre engagement en matière de solidarité et de citoyenneté d’une part, et de développement de l’agriculture urbaine d’autre part. Ce partenariat-ci m’intéresse aussi au titre de la mission d’ouverture sociale dont j’ai la responsabilité. Déjà, nous songeons à impliquer nos étudiants dans des activités de maraîchage, aux côtés de personnes en insertion économique, toujours dans cette idée de les sensibiliser au fait qu’ils peuvent être utiles à la planète ici et maintenant, même au travers d’actions modestes en apparence.
Légende de la photo en illustration de cet article : des boursiers du Master FIPDES (2016). Crédit : AgroParisTech.
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