Suite et fin de nos échos à l’HEC Entrepreneur Fest X Station F à travers le témoignage d’Arnaud Peltier, que nous avions déjà eu l’occasion d’interviewer en mai dernier. Cofondateur de WiN MS (pour Wire Network Monitoring Solutions), il nous donne ici des nouvelles, plutôt bonnes, de cette spin-off du CEA List, qui développe et commercialise depuis 2012 des outils de diagnostic immédiat pour la maintenance de systèmes de câblage et de la connectique, principalement dans le domaine aéronautique.
– Comment va WiN MS depuis l’entretien que vous nous avez accordé avant un départ pour Singapour ? [pour y accéder, cliquer ici].
L’entreprise a gagné en visibilité auprès des acteurs du secteur aéronautique et s’est beaucoup développée à l’export : aux Etats-Unis, où nous nous sommes implantés à la fin de l’année dernière parce que cela reste le premier marché mondial, et en Asie où la croissance est la plus forte. Nous continuons cependant à travailler en Europe, avec nos clients et partenaires historiques. A brève échéance, nous devrions réaliser plus de la moitié de notre chiffre d’affaires à l’export.
– Où en êtes-vous en termes d’effectifs et de chiffres d’affaires ?
Les effectifs s’élèvent à une quinzaine de personnes réparties entre Paris-Saclay (pour la composante R&D), les Etats-Unis (Atlanta), Singapour et l’Allemagne (Stuttgart) pour les fonctions support et business développement. Quant au chiffre d’affaires, nous allons réaliser une croissance de plus de 100%.
– Qu’est-ce qui nous vaut le plaisir de vous retrouver ici, à Station F ?
Je suis passé par le dispositif « Start-up in vitro » du Centre d’entrepreneuriat d’HEC, qui vise à faciliter la rencontre entre des managers et des porteurs de projets scientifiques. C’est là que j’ai rencontré mon associé, Marc Olivas Carrion [également présent sur le stand]. On peut donc dire que WiN MS est aussi un enfant de l’écosystème d’HEC. Et c’était important pour nous d’être ici pour témoigner de notre fidélité et faire connaître, par la même occasion, notre société.
– Un mot sur Station F…
C’est un lieu que je découvre en réalité à l’occasion de cette soirée. Je n’en avais eu jusqu’ici qu’un aperçu depuis l’extérieur. C’est une belle initiative qui ne peut que servir l’entrepreneuriat innovant made in France. Elle donne une belle image de l’ensemble de l’écosystème du pays. Pourvu qu’il y en ait d’autres et qu’on s’en inspire sur le Plateau de Saclay…
– Auquel vous restez néanmoins attachés…
Oui, bien sûr. Nous avons d’autant moins l’intention de quitter Orsay (où est installé notre siège), que c’est là que nous sommes nés. Et puis, comme je vous le disais, l’essentiel de nos effectifs de R&D y sont installés. Nous trouvons à proximité les compétences technologiques et scientifiques dont nous avons besoin pour le développement de nos solutions.
– Une illustration, donc, du fait qu’une entreprise innovante peut y être ancrée tout en se projetant à l’international…
Oui. Ce qui suppose que l’écosystème ne se replie pas sur lui-même, mais continue à s’ouvrir à d’autres écosystèmes.
A lire aussi les entretiens avec Lucile Hamon et Késia Vasconcelos, de Batiphoenix, première plateforme digitale BtoB dédiée au réemploi de matériaux de construction (pour y accéder, cliquer ici) et Jonathan Khlebnikoff, de Rue Rangoli, qui diffuse des produits issus d’une démarche de upcycling solidaire (cliquer ici).
Journaliste
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