Rencontre avec Emmanuel Lafont et Céline Salomon, du Groupe Sparte
Suite de nos échos à l’édition 2024 de Paris-Saclay Spring avec, cette fois, le témoignage d’Emmanuel Lafont et de Céline Salomon, respectivement fondateur et associée du Groupe Sparte, un cabinet de conseil et de formation.
- Si vous deviez, pour commencer, pitcher le Groupe Sparte…
Emmanuel Lafont : Créé en 2009, le Groupe Sparte est un cabinet conseil en management et transformation. Il se compose de deux entités. La première est un organisme de formation pour les startuppers et les PME, destinées à faciliter l’accélération de leur business. La durée des formations va de la journée, pour les plus courtes, à une année, dans le cadre de programmes d’incubation/accélération. Nous accompagnons ainsi une soixantaine de start-up par an.
La seconde entité est une société de conseil. Elle a vocation à intervenir directement en entreprise dans les quatre axes stratégiques suivants : la stratégie de l’entreprise, le marketing, la RH et le pilotage financier. Nos missions visent à optimiser les performances et s’inscrivent, selon le cas de figure, dans du court, moyen ou long terme.
- L’entretien se fait sur le campus HEC à l’occasion de Paris-Saclay Spring. Quel intérêt revêt cet événement pour vous ?
E.L. : Paris-Saclay Spring est devenu un événement incontournable. Il nous permet de prendre le pouls de la dynamique d’innovation de l’écosystème, de rencontrer de nouvelles start-up prometteuses et ce, au cours d’une seule et même journée. Soit un gain de temps appréciable. D’autant plus que nous venons de rejoindre un accélérateur franco-américain, qui nous met en relation direct avec des investisseurs américains. Nous sommes donc à la recherche de start-up susceptibles d’y être accueillies pour accélérer leur ouverture à l’internationale et notamment aux États-Unis.
- Au-delà de l’événement, quel regard posez-vous sur la dynamique de l’écosystème Paris-Saclay ?
E.L.: Ce qui se passe dans cet écosystème est proprement génial. J’aimerais juste que cela accélère encore plus ! Vous me direz que je n’ai que ce mot à la bouche. Mais c’est bien l’une des promesses de ce projet lancé il y a près de vingt ans. Il faut la tenir. Ce serait la moindre des choses au vu des moyens qui y ont été investis. Paris-Saclay se doit de réussir ! On en voit déjà des résultats tangibles. Mais Paris-Saclay mérite encore mieux à tout point de vue…
- Y compris des transports ?
E.L.: Oui, y compris des transports. La bonne nouvelle, c’est l’arrivée de la Ligne 18, dans deux ans, en 2026. En matière d’incubation et d’accélération, on compte déjà beaucoup d’acteurs. Le problème, c’est que ce sont la plupart des acteurs institutionnels. On manque encore d’acteurs plus opérationnels, à même de répondre aux questions pratico-pratiques du startupper sur la manière, par exemple, de trouver des clients, de se financer autrement qu’en faisant des levées de fonds. De là d’ailleurs notre partenariat avec l’accélérateur que j’évoquais.
- Vous-même êtes venu en force : vous êtes accompagné d’une personne à laquelle je laisse le soin de se présenter ...
Céline Salomon : Je suis l’associée d’Emmanuel Lafont, en charge du marketing et des partenariats. D’ailleurs, nous sommes sur le point d’en signer un avec la French Tech Paris-Saclay ! C’est un autre motif de notre présence ici : répondre concrètement aux besoins des start-up avec une offre exclusivement développée pour Paris-Saclay. À découvrir bientôt, car c’est en cours…
- Cela méritait d’être rappelé !
Journaliste
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